Aéroport de Nice : la mobilisation des agents de sécurité se renforce

Posté mer 21/12/2011 - 10:03
Par admin

Actualisation à 10h30. Dans un nouveau point effectué à 10 heures, la préfecture a constaté que la mobilisation des agents de sécurité aéroportuaires, très faible en début de matinée, s'était renforcée avec 53 grévistes sur un effectif global de 450. En revanche, aucune perturbation n'était constatée : pas d'allongement des files pour pénétrer dans les salles d'embarquement et pas d'impact sur la fluidité pour passer la sécurité.

"Les rotations d'équipes font intervenir de nouveaux agents sur la plate-forme de l’aéroport, par voie de conséquence, le nombre de grévistes en cumul augmente", note ainsi la Préfecture. "16 grévistes étaient en effet recensés en début de matinée. A 10H00, on dénombre 53 grévistes en effectif cumulé pour les 4 entreprises concernées (Brinks : 30,Sécuritas : 15,STS : 8,SGA : 0)".

Si officiellement Nice devait être touché dès hier mardi par une extension du mouvement de grève qui avait débuté vendredi dans les aéroports de Roissy, Lyon et Toulouse, ce n'est qu'hier soir que des salariés des quatre sociétés qui opèrent sur la plateforme niçoise (ICTS, Securitas, Brink's et SGA), réunis en intersyndicale, ont voté la grève à partir de mercredi matin 5 heures.

Mais, en début de matinée, la mobilisation semblait très faible. Suivant un point effectué à 9h30, la Préfecture des Alpes-Maritimes avait constaté en effet que "l’Aéroport de Nice Côte d’Azur n’est pas impacté par le mouvement national de grève des personnels de sûreté. Seuls 16 grévistes ont été recensés pour les 4 entreprises concernées le mouvement". "Seuls les représentants syndicat des quatres entreprises étaient unanimes sur l'appel à la grève" avait d'ailleurs estimé Hugues Malecki, le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, interrogé par l'AFP.

Une polémique a été d'autre part ouverte à propos de pressions de la direction de l'aéroport. Selon les syndicats, elle aurait fait entendre aux chefs des entreprises concernées que les compagnies qui se retrouveraient en grève auraient leurs contrats supprimés. La CGT notamment s'est insurgée contre ces pressions rappelant que la grève était un droit constitutionnel.

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