Air Littoral : le "cash" ou le "crash" le 4 février prochain

Posté jeu 29/01/2004 - 00:00
Par admin

Après le retrait du Pdg de Genesys et du fond d'investissement IBE, cinq candidats restent en liste pour la reprise. Le tribunal de commerce de Montpellier rendra son délibéré mercredi prochain. Le temps presse d'autant plus que la compagnie arrive au bout de sa trésorerie.

Air Littoral suspend son souffle (mais pour l'instant pas ses vols). Le Tribunal de commerce de Montpellier, qui reprenait le dossier une nouvelle fois hier mercredi à travers les nouvelles offres qu'il avait appelées, rendra son délibéré mercredi prochain, soit le 4 février. Il s'agira cette fois, a-t-il été précisé, d'une décision finale. Hier, lors de cette étude des dossiers qui a duré plus de sept heures, le fait nouveau était l'enregistrement de deux retraits : celui de François Legros, le Pdg de Genesys, et celui du fonds d'investissement américano-suisse IBE (International Business Entreprise).Cinq candidats restent donc actuellement en lice pour la reprise d'Air Littoral (près de 650 personnes pour l'ensemble dont 450 pour la seule compagnie aérienne) : le groupe financier Alain Dumenil, le groupe Régional Airlines Partners, deux groupes italiens (Giacomo Torrente et un consortium d'investisseurs regroupant autour du consultant en aéronautique Enrico Marracci des tours-opérateurs, des industriels et un grand nom de la mode) et enfin le consortium cannois NGFI dont l'offre, déjà déposée en septembre et recalée alors, reste toujours déposée et valide.Trois candidats ne s'intéressent qu'à la seule reprise de la filiale de maintenance, Air Littoral Industrie (170 employés) : TAT Industrie, DART Aviation et la société SLM3D. L'autre filiale d'Air Littoral dédiée à la formation, l'Esma (Ecole supérieure des métiers de l'aéronautique avec 53 salariés), a déjà été attribuée vendredi dernier à la société toulousaine Aéroconseil. Air Littoral est bien conscient qu'il s'agit désormais du bout de la piste : où elle redécolle ou c'est la liquidation judiciaire. La compagnie a annoncé en effet que sa trésorerie n'allait pas plus loin qu'au début de février... Ce sera aussi le 4 février prochain le "cash" ou le "crash" pour une compagnie qui réalise 80% de son activité sur l'aéroport international Nice Côte d'Azur.

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