Buying-partner.com, portail européen des achats généraux

Posté mer 26/04/2000 - 00:00
Par admin

Nouvelle start-up créée en début d'année à Sophia Antipolis, Buying-partner veut offrir aux PME-PMI l'occasion d'optimiser leurs achats de fournitures, mobiliers, informatique, voitures…

Une nouvelle start-up dans le ciel de Sophia Antipolis : /www.buying-partner.com/home.asp?"> Buying-partner.com. Fondé par quatre personnes dont un ancien responsable des achats d'Andersen consulting à Sophia et un Américain professeur à Stanford (Californie) cette 'dot.com' s'est installée dans une niche du B to B (Business to business), les achats généraux d'entreprises. Un créneau qui, certes commence à être pris d'assaut, mais que Buying-partner attaque différemment.Le virus pris chez Andersen Consulting'Tradematch, par exemple, qui est aussi sur ce créneau des achats d'entreprise, cible tout ce qui est achat industriel, achat de production,explique Andreas Woywode, ancien consultant en management en Allemagne. Il travaille sur des montants importants. Buying-partner ne s'occupe que des achats généraux : fournitures, mobiliers, informatique, voitures, voyages, etc. et sur des montants moindres. Nous travaillons sur vingt-trois familles d'achat et près d'une centaine de sous-familles.'L'idée de créer ce type d'entreprise est venue de Brice Graillot. Responsable des achats chez Andersen Consulting, il avait mis en place la fonction achat en 1994. 'C'est là que j'ai pris le virus. J'ai fait un DESS de management des achats. J'ai eu aussi l'occasion d'identifier un besoin dans les entreprises en terme d'achats généraux. Ces besoins n'étaient pas traités rationnellement. Toutes les entreprises n'ont pas un service d'achat spécialisé et pourtant, elles avaient à organiser les achats et à faire baisser les coût. Il y avait d'un côté un besoin, de l'autre Internet qui change la donne : d'où idée d'intégrer un service pour les achats généraux dans le monde d'Internet.Place de marché des achats générauxUn concept de portail, sur le type des places de marché a donc été étudié. 'Avec le biais d'Internet, il est possible de rechercher d'une façon optimale les fournisseurs dont a besoin l'entreprise,note Andreas Woywode. C'est la phase de sourcing. Deuxième phase : la négociation en ligne sur le principe des enchères inversées. Tout en gardant la confidentialité des offres et l'anonymat des participants, les fournisseurs peuvent réajuster leurs offres. Autant d'occasion de faire baisser les coût. Nous avons aussi décidé de nous adresser aux PME-PMI, contrairement à certains concurrents. Avec notre plate-forme, un appel d'offre peut être rentable à partir de 20.000 F.'Coût des services? Répondre à un appel d'offres d'environ 100.000 francs coûte environ 330 francs (660 francs jusqu'à 250.000 francs). Avec une garantie de résultats : si l'acheteur n'est pas satisfait et n'achète pas, il ne paie pas. 'Pas d'abonnement, pas de logiciel à acheter, pas de frais d'entrée, c'est une communauté ouverte, signale Andreas Woywode.En fait, c'est surtout le fournisseur qui paie la plus grosse part du fonctionnement du système. Chaque fournisseur intéressé à participer à un appel d'offre paie la même somme que l'acheteur pour répondre. Mais contrairement à l'acheteur, il ne récupèrera pas sa mise s'il n'a pas le marché (il aura pu cependant modifier son prix tant qu'il voulait sans avoir à repayer). Pour recevoir les appels d'offres, les fournisseurs doivent s'inscrire gratuitement sur le site et il recoivent ensuite l'ensemble des appels d'offres les concernant.Une vocation européenneL'entreprise, installée au World Trade Center, a été créé au 1er janvier 2000 par Brice Graillot, président, Andreas Woywode, directeur général, Michael Woywode, directeur Allemagne, Michael Horvath, directeur financier, professeur à l'Université de Stanford. Actuellement, aux quatre fondateurs se sont ajoutés trois employés pour les achats, l'administration et l'informatique. Le site a été mis en ligne le 1er avril, et les premières transactions sont en cours. Mais le marché ne se limite pas à la France. C'est l'Europe. Buying-partner, qui veut jouer la nouveauté d'un concept unique en Europe de portail en achats généraux, compte ainsi ouvrir un bureau en Allemagne début septembre et un bureau à Londres avant fin 2000.La start-up est partie avec des capitaux personnels. Elle a aussi un premier investisseur, Michael Horvath, l'un des fondateurs qui a déjà créé une start-up côté au Nasdaq (Kana Communication, logiciels de marketing en ligne). S'il est pour l'instant difficile de prévoir un chiffre d'affaire, la nouvelle start-up envisage un effectif d'une vingtaine de personnes d'ici fin de l'année après un véritable démarrage commercial à la mi-avril.

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