CICA de Sophia : les jeux seraient faits

Posté lun 23/10/2000 - 00:00
Par admin

La gestion du Centre International de Communication Avancée, la pépinière d'entreprises du Conseil général, un bâtiment phare de Sophia Antipolis, reviendrait à Carillion (ex-Tarmac).

La commission d'appel d'offres du Conseil général pour la gestion du CICA aurait fait son choix après plusieurs réunions houleuses et dans une ambiance tendue. C'est finalement un outsider qui ne figurait pas dans le premier appel d'offres annulé en mai dernier qui aurait été retenu : il s'agit de la société Carillion dont le directeur général est Bernard Nicoletti (voir la fiche signalétique de /www.societe.com/cgi-bin/recherche?rncs=384804571&vu=1"> Carillion France) . Ce groupe, ex-Tarmac, est la filiale française d'un des plus gros entrepreneurs de BTP de Grande-Bretagne.Trois autres candidats étaient en lice. C.I.COM organisation, l'actuel gestionnaire, et Elyo (filiale de l'ex-Lyonnaise des Eaux) auraient été éliminés d'entrée. Restaient Dalkia (filiale de Vivendi, associée à Cegetel, Canal +, Monaco Telecom) et Carillion. C'est ce dernier groupe qui aurait été retenu. Aucune officialisation du choix n'a encore été faite.Le CICA, la pépinière des start-up, est un bâtiment construit par le Conseil général en 1989. Ses premières années de fonctionnement ont été difficiles, le CICA perdant une cinquantaine de millions de francs par an. D'où la décision de changer de mode de gestion et de recourir à une délégation de service public. Au printemps de 1995, C.I.COM organisation emportait ainsi la gestion pour 4 ans (contrat prolongé d'un an puis de 5 mois) devant déjà le groupe Générale des Eaux devenu Vivendi et la Lyonnaise des Eaux à travers sa filiale COFRETH devenue Elyo. C'est C.I.COM qui, ainsi, devait donner au Centre international de communication avancée, son éclat actuel (60 entreprises, 900 emplois) et en faire un pôle d'excellence servant aujourd'hui de référence en Europe.En mai 2000, un premier appel d'offres pour un renouvellement sur sept ans de la délégation de service public avait été annulé. La raison invoquée était la publication par le quotidien régional Nice-Matin des noms des sociétés candidates. Le déroulement de la procédure du second appel d'offres, toutefois, semble lui aussi sujet à contestation. Alors que l'échéance approche (le gestionnaire retenu doit prendre les commandes du grand navire high tech le 1er décembre prochain), la bataille du CICA n'est sans doute pas encore terminée…

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