Claude Giafferri, pilote du Campus Amadeus, navire-amiral de Sophia

Posté ven 05/09/2014 - 15:17
Par admin

Il pilote depuis deux ans le centre de Recherche et Développement d'Amadeus, la plus grosse entreprise de la technopole avec 3.500 salariés et plus de 1.500 sous-traitants chargés d'inventer les technologies qui vous rendront le voyage encore plus facile et agréable. Dans le cadre de sa série d'"Entretiens privés", Dominique Perron Rousset l'a rencontré et livre, passée la barrière d'une réserve naturelle, le portrait d'un homme chaleureux.

Claude Giafferri, pilote du Campus Amadeus, navire-amiral de Sophia

 

C'est le navire-amiral de Sophia Antipolis et la "locomotive" de l'emploi. Avec 3.500 salariés et plus de 1.500 sous-traitants, le centre de Recherche et Développement du géant européen est de loin la plus grosse entreprise de la technopole. Leader mondial de la réservation et des solutions technologiques pour l’industrie du voyage et du tourisme, Amadeus concentre dans son campus de Sophia ceux qui sont chargés d'inventer les outils grâce auxquels vous voyagerez plus facilement et mieux dans les années à venir. Autant dire que l'innovation est au menu quotidien de tout le site.

Fort d'une expérience de plus de 30 ans dans l'industrie du voyage Claude Giafferri est depuis deux ans à la barre de ce grand vaisseau. Dans le cadre de sa série d'"Entretiens privés", Dominique Perron Rousset l'a rencontré. Fondatrice de Tara Communication, cabinet conseil en image et management spécialisé en communication financière, elle s'est attachée bien sûr à l'image du président d'Amadeus SAS. Mais tout au long de cet entretien elle aborde d'autres angles de sa personnalité à travers son parcours, ses réponses aux questions d'actualité ou au traditionnel Questionnaire de Proust. Claude Giafferri a joué le jeu. L'occasion de découvrir une personnalité chaleureuse, passée la barrière d'une réserve naturelle.

L'environnement

Le ciel est gris et il fait lourd.

Je suis très heureuse d’entrer dans l’antre de cette impressionnante et belle entreprise internationale.

L’immense hall est à l’image d’Amadeus, très design. Un espace de réception avec une grande banque d’accueil en arc de cercle de bois clair et, derrière ce comptoir, le mur est recouvert de verre brillant d’un bleu dur éclatant. Heureux et élégant contraste.

En contre bas, avec en séparation des tubes stylisés et des grands drapeaux colorés déployés, se situe l’espace attente composé de confortables canapés bleus.

En hauteur, une longue passerelle en métal permet, à l’étage, de traverser ce hall monumental.

Après avoir pris l’ascenseur, j’entre dans le bureau de Claude Giafferri, le président d’Amadeus S.A.S.

Très lumineux, le ton des meubles est clair, presque blanc. Dans cette pièce spacieuse : sa table de travail, un long meuble bas surplombé de 2 grandes photos en noir et blanc représentant des paysages chinois, et une table de réunion où nous nous installons.

L’image de Claude Giafferri et de son entreprise

 

DPR- Vous avez un très beau parcours, quelles ont été vos chances, vos rencontres importantes, vos choix personnels pour en arriver là ?

CG- Mon parcours est lié à l’histoire d’Amadeus qui remonte à assez loin…

Plusieurs personnes ont marqué mon chemin : Jean-Paul Hamon, Jean-Didier Blanchet, Philippe Chérèque, David Jones, et plus récemment Luis Maroto, notre président actuel, mais aussi des choix personnels.

Je suis arrivé à Air France dans les débuts des années 80 et j’ai travaillé avec Jean-Paul Hamon qui a été mon premier patron chez Air France. Nous nous sommes côtoyés presque tout le temps, depuis.

Au bout de 4 à 5 ans, la grande vogue des minitels est arrivée en France. J’ai senti, une intuition sans doute, que cela allait bouleverser les choses et en particulier dans le domaine de la distribution, entre les fournisseurs et les consommateurs. J’ai donc manifesté l’envie d’entrer dans le département du "Centre de réservations", propre à Air France. Deux ou trois ans plus tard, lorsque les discussions sur Amadeus ont commencé, j’ai été "embarqué" tout naturellement avec nos collègues de la Lufthansa et je pilotais ce projet au cœur d’Air France.

Quatre ans plus tard, Philippe Chérèque, à la tête du "Product Management", m’a recruté chez Amadeus. A l’époque, Jean-Didier Blanchet était le Directeur Général et, malgré la différence de hiérarchie, j’ai toujours eu une grande complicité avec lui.

Quelques mois après, maintenant il y a prescription (rires), j’ai su qu’Air France ne voulait pas me positionner à ce poste. J’ai tellement été tenace qu’ils ont dû se dire "il est têtu et on va le laisser aller là où il le souhaite" (rires).

David Jones au marketing et au commercial était notre patron. Philippe Chérèque, Jean-Paul Hamon à la R&D et moi à la tête du "Product Management", nous avons travaillé et été tous les trois très proches, pendant longtemps.

Chez Amadeus il y a 4 nationalités majeures, les Espagnols, les Allemands et les Français parce qu’ils sont les fondateurs et les Anglais qui sont arrivés plus tard (British Airways très présente aux USA).

Grâce à nos nombreux échanges, en dehors des cercles classiques nous arrivions à mieux nous comprendre pour régler les contextes qui auraient pu être appréhendés différemment compte-tenu de nos nationalités.

David Jones (PDG à ses 4 dernières années) m’a profondément marqué ainsi que l’entreprise. C’était un orateur exceptionnel, ses réunions étaient denses et agréables. Je me réjouissais avant les réunions car je savais que durant deux heures cela allait être très enrichissant.

En parlant de Sophia Antipolis, il disait : "Il y a incontestablement un niveau intellectuel remarquable mais vos critères de jugement sont presque exclusivement liés au QI. Nous, anglo-saxons, nous jugeons le dynamisme, la présence sociale, la manière d’interagir avec les clients, la manière de ne pas rester dans son coin, le fait d’être au téléphone en réunion. Une personne qui aurait une capacité intellectuelle totale mais resterait en permanence dans son bureau derrière son écran, ce ne serait pas bon".

Et aussi en ce qui concerne les erreurs : "on sait que l’on fait des erreurs mais ce que l’on juge c’est la capacité à se rattraper".

DPR- Comment pensez-vous être perçu au sein de votre entreprise ?

Je ne connais pas les caractéristiques que l’on peut transmettre. Si j’avais une liste, je pourrais peut-être cocher (rires). C’est difficile à dire !

Avant d’être à la présidence du site, en juillet 2012, j’étais dans l’activité business d’Amadeus, surtout à l’international, même si j’étais basé à Sophia. J’ignorais presque totalement l’activité locale et toutes les relations avec les institutionnels.

Quand Jean-Paul Hamon est parti à la retraite, il était responsable du développement et président du site. Le nouveau CEO d’Amadeus, Luis Maroto, m’a fait confiance et a souhaité que je prenne la présidence du site, à mon tour.

J’ai une bonne connaissance du métier, du business, des modèles, des clients et des concurrents.

Quand je donne mon analyse sur certain nombre de sujets, les gens ont plutôt tendance, je pense, à me trouver crédible. Ceux qui me connaissent me parlent sans la crainte. Je n’ai pas une image très "politique". Il faut que je l’ai davantage d’ailleurs (rires). Mais en même temps c’est grâce à cela que l’on me fait confiance.

Ici, avec l’environnement local, j’ai du mal à ne pas m’entendre avec les gens. En ce qui concerne les personnalités locales, je connais Bernard Kleynhoff et Yvon Grosso, président de l’UPE06. Bernard Kleynhoff, que j’avais auparavant rencontré chez des amis communs, est devenu plus tard le président de la CCI.

J’ai connu Jean Mane à Paris. Il avait 17 ans et nous nous sommes retrouvés dans la région. Je ne le connaissais pas en tant qu’industriel mais en tant que copain de promo. Il était jeune car il avait deux ans d’avance.

DPR- Et en réalité, comment êtes-vous vraiment ?

Est-ce une question que je me suis déjà posée ??? Pas forcément.

Je pense ne pas être très compliqué, quelqu’un de simple qui ne se prend pas au sérieux. Par contre, ce que je fais je le fais sérieusement. Je fonctionne plutôt sur le long terme. Je ne suis pas à l’aise dans les cocktails et, si je ne connais personne, cela me fait  vraiment horreur. D’ailleurs, lorsque je dis aux gens que je me trouve extrêmement timide, ils ne me croient pas. Je suis encore timide et avant de prendre la parole, j’ai bien souvent l’impression que je vais dire une bêtise.

Je ne crois pas avoir beaucoup d’ambition. En fait, j’aime être au grand air et être avec mes copains, sans en avoir des centaines. La région ne me tentait pas, elle m’a même plutôt rebutée au début. Avec ma femme étant alors à Paris, cela n’a pas été facile pour elle car elle était professeur et elle a été obligée de se mettre en disponibilité. Nous nous sommes donnés deux années et heureusement, lors de la deuxième année, tout s’est déclenché. Elle a créé l’enseignement du chinois au lycée Calmette à Nice puis elle est devenue Maître de conférences à l’université. Nous nous sommes fait des amis et nous avons commencé à apprécier la région. C’est assez facile de s’y faire…il faut le reconnaître (rires). Maintenant nous aimons cette belle région et nous avons également un appartement à Paris où nous allons régulièrement.

DPR- Souhaitez-vous améliorer votre image, vous améliorer et sur quel(s) point(s), précisément ?

Pas nécessairement améliorer mon image, à moins que l’on me le demande. Ce qui est important pour moi, c’est de rester dans la trace de l’évolution de la compagnie.

Ici, les ingénieurs sont relativement jeunes et ont été marqués par Google, Apple et par la Silicon Valley. Extérieurement, nous avons cette image car il y a un certain nombre de similitudes entre les Alpes Maritimes et ce site en Californie ; les montagnes, le soleil et la mer…A l’intérieur ce n’est pas le cas avec nos bureaux fermés, par exemple. J’ai envie de modifier l’environnement de travail (bureaux, horaires de travail, la manière dont les employés se connectent à l’entreprise de leur domicile,…) ce qui correspondrait sans doute plus à la population et à une structure "moderne".

Plus modestement, de mon côté, j’aimerais faire aboutir les objectifs et être un peu plus présent, localement, sans aller trop loin.

Auprès de vos clients

DPR- Comment pensez-vous que l’entreprise Amadeus est-elle perçue?

L’image est assez claire. L’aspect multiculturel est très marqué. Les clients nous voient indubitablement comme des gens compétents et forts dans notre domaine. Impressionnants parait-il, mais difficiles et compliqués. Arrogants parfois, surtout pour la partie française…. Mais dans les "feed-back", nous sommes perçus comme des gens sérieux et posant des questions pertinentes. Notre côté multiculturel est indissociable de ce que nous sommes. Cela nous oblige à fonctionner avec une ouverture d’esprit obligatoire, permanente et nos clients le ressentent.

Nos concurrents américains ont quelquefois un comportement particulier, la dominance américaine s’exerce aussi, sans qu’ils s'en rendent compte, et cela les pénalisent. L’Amérique latine, qui devrait en principe être réservée aux Américains, travaille beaucoup avec nous. Nous y avons tout de même 40% de parts de marché (partant de rien) grâce à notre culture espagnole.

DPR- Et vous, les clients vous rencontrent-ils et  comment vous perçoivent-ils ?

Là encore, les relations sont basées sur la confiance.

J’essaye d’être aussi transparent que possible. La perception n’est pas la même si elle s’inscrit dans la durée. J’ai d’excellents partenaires d’affaires et des "copains", mais il me faut du temps. Avec un de nos clients, il a fallu plus de 2 ans car, au début, ces interlocuteurs ne m’aimaient pas beaucoup, ma réserve sans doute… Maintenant ils parlent d’amitié et je n’en demandais pas tant (rires).

DPR- Vous travaillez avec des fournisseurs, quelle relation entretenez-vous avec eux ?

C’est un peu le même type de relation. Je ne crois pas aux livres de marketing, j’ai peut-être tort (rires). Les gens qui sont de bons vendeurs et qui essayent de se vendre en interne, m’irritent terriblement. J’ai envie de leur dire : "nous sommes entre nous, nous ne sommes pas là pour nous faire mousser".

Auprès de vos pairs

DPR- Quelle image, les autres dirigeants ont-ils de vous, selon vous ?

Il est possible que les gens me trouvent un peu froid, car je ne suis pas à l’aise, comme je le disais tout à l’heure, surtout au début quand je ne connais pas mon interlocuteur.

J’imagine qu’Amadeus véhicule quelque chose de particulier dans la région et lorsqu’ils me voient arriver, je crois qu’ils imaginent l’image d’Amadeus avant l’individu.

Je ne sais pas si je suis perçu comme quelqu’un d’efficace mais je n’ai pas l’impression de l’être tellement. En même temps, j’essaye d’être analytique et de ne pas réagir à la première anecdote. 

En effet, toutes les activités locales s’exercent essentiellement par le biais d’associations ou de groupements institutionnels, qui me semblent un peu lents à bouger. Et pourtant, si j’étais à la place d’un de ces responsables je ne ferais pas mieux car c’est tout l’éco système qui fonctionne ainsi.  Nous avons tous des agendas chargés et nous ne pouvons pas nous consacrer à fond à ces activités de bénévolat.

Justement, cela fait partie d’une des choses à laquelle j’aimerais bien participer sur le plan local : "Comment travailler sur l’attractivité du territoire ?". Avec Team Côte d’Azur, Jacques Lesieur et une partie de son équipe, nous nous sommes posé la question : comment pourrions-nous faire pour donner une attractivité à notre région, en dehors du tourisme pur et simple ?

Parcours de l’entreprise

DPR- En 2010 AMADEUS a été introduit en bourse sur le marché espagnol. Pourquoi ce choix ?

Tout simplement parce que le siège social était à Madrid. Plusieurs options ont été envisagées.

Quand une entreprise entre en bourse,  une multitude de conseillers et de banques vous pilotent, ils ont fait des analyses et nous ont dit  que sur la place de Madrid, dans notre secteur, nous aurions une place prépondérante et qu’il "fallait y aller".

DPR- Dans le domaine de la Responsabilité Sociale d’Amadeus, que faites-vous ? Pourriez-vous me citer quelques exemples et notamment sur la Côte d’Azur ?

Depuis plusieurs années déjà, grâce à la participation active de ses collaborateurs, Amadeus intègre les préoccupations sociales, environnementales et humanitaires au cœur de ses activités et contribue ainsi aux enjeux du développement durable.

Nos objectifs: mesurer et minimiser notre impact environnemental sur le monde, améliorer les vies de ceux qui nous entourent et, lorsque cela est possible, mettre notre technologie au service de ces enjeux.

A Sophia Antipolis, notre politique de Ressources Humaines intègre un programme de Responsabilité Sociétale d'Entreprise animé autour des divers éléments de la RSE : la diversité culturelle (plus de 60 nationalités sont présentes chez nous), l'égalité homme-femme, le handicap avec la création de notre 'handi programme', le bien-être au travail, l'environnement, l'humanitaire avec notre association de salariés bénévoles, Helping Hands.

Les questions d’actualité

DPR- Les attentats du World Trade Center avaient provoqué une véritable crise du transport aérien. Croyez-vous que le tir de missile contre l'avion de la Malaysian AirLines puisse affecter sérieusement le transport aérien ?

Je ne crois pas. Ce n’est pas le même contexte. Il y aura des fluctuations mais la tendance est à la croissance, c’est une tendance lourde. C’est comme cela depuis les années 50 et cela va le rester encore un bon moment.

DPR- Comment voyez-vous l'évolution du transport aérien dans les 5 prochaines années ? Dix prochaines années ?

Ce sera un paysage sérieusement modifié avec les "low cost carriers" car ils sont entrain de rentrer dans le rang, d’une certaine manière. Ils ont épuisé leur capacité de croissance, en tant que "low cost carriers", et maintenant ils deviennent un peu plus hybrides. Ils vont être obligés, pour pouvoir continuer leur croissance, à compléter leur modèle "low cost" par un modèle un peu plus traditionnel. 

Pour moi, le transport aérien occidental et européen va être confronté à l’arrivée des "low cost" longs courriers avec correspondances, ce qui n’existe pas encore car ce n’est pas dans leur philosophie. En effet, avec les correspondances, si un avion est en retard il faut "reloger" les passagers et cela coûte cher à organiser.

Un autre phénomène va être difficile à digérer pour les transporteurs européens : c’est l’émergence des compagnies du Moyen Orient et de la Turquie. Ce sont des gens qui sont positionnés sur un axe entre l’Europe et l’Asie, qui va devenir de plus en plus un axe important. Tout le trafic asiatique peut très bien être absorbé par Emirates, QatarAirlines et Turkish Airlines. Ils sont extrêmement ambitieux, sans parler des compagnies asiatiques qui ont déjà pignon sur rue. En plus, le transport aérien est une industrie de services et les lois sociales y sont encore plus clivantes. Ces compagnies peuvent très bien, par exemple, jouer sur la carte de la jeunesse des hôtesses en fixant un âge maximum beaucoup plus bas que chez nous, ce que les législations européennes ne permettraient pas.

DPR- Amadeus a racheté les locaux de Texas Instruments à Villeneuve-Loubet. Comment va se passer ce déménagement d'une partie d'Amadeus Sophia?

Effectivement, il s'agit d'un projet ambitieux qui confirme notre ancrage dans la région. Nous allons pouvoir rassembler 1400 personnes dans un même bâtiment, améliorant ainsi la collaboration, le rapprochement et donc l'efficacité de nos équipes.

Nous planifions de déménager une première partie de nos collaborateurs (environ 300 personnes) en décembre de cette année, à l'issue d'une phase de rénovation des espaces, puis la seconde partie des équipes suivra en juin 2015.

Pour accompagner au maximum nos salariés dans ce changement, nous avons mis en place, depuis le début du projet, un dispositif de communication nous permettant de les tenir informés de toutes les évolutions et de les engager dans cette transition (espace dédié sur l'intranet, sur la newsletter hebdomadaire, visites des nouveaux locaux, vote pour le nouveau nom du bâtiment).

Nous sommes conscients de ce que ce changement  représente, tant pour nos collaborateurs que pour nos partenaires externes et mettons tout en œuvre pour faciliter cette transition. Nous travaillons d'ailleurs avec la mairie de Villeneuve Loubet et la CASA, dont nous apprécions la collaboration efficace sur les questions des transports et des écoles…

Le questionnaire de Proust

Le principal trait de mon caractère : Oh ! (rires). Le désir de bien faire et l’écoute

Mon principal défaut : Je suis très impatient et on ne le voit pas. Intérieurement, je bous…

Ce que j’apprécie le plus chez mes ami(e)s : Leur ouverture d’esprit

Mon rêve de bonheur : J’aimerais bien devenir un bon musicien un jour (guitare)

La couleur que je préfère : Le bleu clair

La fleur que j’aime : La pivoine blanche

Mes auteurs favoris : Baudelaire et Maupassant

Un livre que j’ai beaucoup aimé : Evidemment, Guerre et Paix de Tolstoï. Cela me fait penser à une histoire de Woody Allen qui disait : "J’ai fait un stage de lecture rapide qui m’a permis de lire Guerre et Paix en 4 heures; cela parle de la Russie" (rires)

Mon(es) compositeur(s) préféré(s) : Beethoven – Puccini – Mais aussi tout le rock "british", en général, les Beatles et les Pink Floyd et en plus les Doors

Mon(es) peintre(s) favori(s) : Monet et Van Gogh

Ce que je déteste, par-dessus tout : La mauvaise foi

Ma valeur préférée : La fidélité

Les questions et les impressions de DPR

DPR- Qu’aimeriez-vous avoir réussi dans votre vie ?

Les relations humaines

DPR- A ce jour, qu’auriez-vous aimé changer dans votre vie ?

Peut-être être plus "Zen", se satisfaire du  moment présent. Je pense à l’histoire de Socrate qui était condamné à mort et qui apprenait à jouer du luth. Quelqu’un lui demanda : "Pourquoi apprends-tu à jouer du luth puisque tu vas mourir" et Socrate répondit "Pour jouer du luth avant de mourir".

DPR

Ce que j’ai aimé : Son côté naturel, sa simplicité, ses rires à la fin de notre entretien et sa capacité à se livrer. Sa bonne connaissance de lui-même.

Ce que j’ai moins aimé : Le fait qu’il avait prévu de me rencontrer, au départ, dans une salle de réunion. Comment alors décrire son bureau et me faire une idée sur son environnement ?  Heureusement, il a gentiment changé d’avis…

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