Féminicide de Cagnes : une vague nationale de colère et d'indignation

L'auteur présumé de Salomé G., 21 ans, retrouvée morte, rouée de coups, samedi matin à proximité de la gare de Cagnes-sur-mer va être présenté à un juge en vue d'une mise en examen ce mardi après-midi a annoncé le parquet de Grasse. Amin M., compagnon de la victime depuis près d'un an, avait été identifié dans des images de vidéosurveillance comme celui qui s'était disputé dans la rue avec la jeune femme juste avant sa mort. A l'issue de sa garde à vue ce matin, une information judiciaire a été ouverte "du chef de meurtre par concubin". Il s'agit de la 100e victime de féminicide depuis le début de l'année, un fait divers sordide, révoltant, qui a soulevé une vague d'indignation nationale.

Mais une "affaire dans l'affaire" s'est également ouverte aujourd'hui suite au témoignage d'un riverain. Il avait appelé la police dans la nuit de vendredi à samedi pour lui signaler qu'une femme était en train d'être violemment agressée. Venus sur les lieux, les policiers ne disposaient dans le noir que de lampes de smarphones et n'avaient rien trouvé en dépit des indications du riverain qui leur avait dit avoir vu de loin une silhouette traînant un corps humain. Ce n'est que le matin que le corps avait été découvert, dissimulé sous des détritus, à proximité des lieux de l'agression. Selon Nice-Matin, l’IGPN, a été saisie à ce sujet lundi soir d’une enquête sur les modalités d’intervention des équipages au moment des faits.

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