French Tech : la Côte d'Azur devra attendre le second tour

Posté mer 12/11/2014 - 17:01
Par admin

La claque! Si French Tech Aix Marseille est passé avec huit autres métropoles dans la première vague de labellisation French Tech, la Côte d'Azur devra attendre le prochain tour. Elle a été recalée ainsi que Toulon la Ruche Numérique et cinq autres métropoles. Parmi les élus d'aujourd'hui, figurent également Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes, Toulouse.

French Tech : la Côte d'Azur devra attendre le second tour

Pour la French Tech Côte d'Azur, la première vague de labellisation est manquée. La Côte d'Azur ne figure pas dans la liste des neufs premières métropoles labellisées French Tech qu'Axelle Lemaire, la secrétaire d'Etat au Numérique, a dévoilé en milieu d'après-midi au quotidien Le Monde, un peu en avance avant la présentation officielle prévue à 17 heures. Il s'agit de French Tech Aix-Marseille, Bordeaux Métropole numérique, Digital Grenoble, Lille is French Tech, Lyon French Tech, Nantes Tech, Montpellier Métropole numérique, La French Tech Rennes, French Tech Toulouse.

Au total quinze candidatures avaient été déposées à ce jour. Parmi les "recalés du premier tour", outre French Tech Côte d'Azur figurent Toulon La Ruche Digitale ou encore Brest Tech, Rouen French Tech CREA, Saint-Etienne Atelier Numérique, Lor'n Tech (ex-"Sillon lorrain" Nancy-Metz-Epinal-Thionville). Deux autres territoires, Alsace (Strasbourg et Mulhouse) et Caen La Mer, ont bien annoncé leur candidature, mais n'ont pas, quant à eux, encore déposé leur projet.

Contrairement à la Côte d'Azur qui, avec Sophia Antipolis, à une image numérique incontestable, d'autres villes, qui n’étaient pas spécialement connues pour leur scène numérique, ont émergé et sont passées au premier tour. Le Monde donne ainsi l'exemple de Montpellier, Nantes ou Bordeaux. "La capitale du Languedoc-Roussillon abrite, par exemple, quatre start-up qui ont réussi des levées de fonds supérieurs à 10 millions d’euros ces dernières années. Comme Awox, le champion français des objets connectés. Bordeaux a, pour sa part, décidé la création d’une cité du numérique, un tout nouveau lieu centré entièrement autour de la nouvelle économie."

Rien n'est perdu pour autant pour Nice, Sophia Antipolis, Cannes et Grasse qui pour la première fois se sont réunis dans un challenge commun. Comme David Monteau l'avait précisé lors de la venue de la mission French Tech sur la Côte d'Azur, il ne s'agit pas d'une course de vitesse et d'autres labellisations se feront au fil de l'eau.

Quelques ingrédients à réunir toutefois pour assurer un écosystème numérique dynamique indispensable à la labellisation : des entrepreneurs "emblématiques", déjà engagés dans le succès, la présence de grands groupes partenaires, universités, centres de recherche qui constituent un terreau dans lequel les start-ups peuvent se développer, la possibilité de trouver des clients, de l'argent, des talents et de partir à l'international. "Nous cherchons un fonctionnement collectif qui permet aux start-ups de grandir vite", avait souligné le directeur de la mission French Tech. Et puis, élément essentiel qu'a rappelé encore aujourd'hui Axelle Lemaire, l'implication des entrepreneurs locaux. Autant d'ingrédients qui, pourtant, ne manquent pas sur la Côte.

Voir l'article dans Le Monde : "L’offensive « French Tech » d’Axelle Lemaire"

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