Fusion HP-Compaq : du plomb dans l'aile (Boursorama)
La fusion HP-Compaq, annoncé en grande fanfare au tout début octobre, prend de plus en plus du plomb dans l'aile. Déjà, en novembre, les héritiers Hewlett avaient fait part de leur désapprobation. Une position qui avait déjà commencé à déséquilibrer le projet. L'autre branche héritière, celle des Packard, avait suivi, compromettant un peu plus le mariage. Mais vendredi 7 décembre, c'est la Fondation Packard, le principal actionnaire, considéré d'autre part comme le "gardien du temple" qui a décidé de voter contre et de pousser les actionnaires à en faire autant (voir sur Boursorama l'article "La fusion entre Compaq et Hewlett-Packard vacille").Les dirigeants des deux sociétés ont certes déclaré qu'ils poursuivaient leurs efforts pour aboutir. Mais les analystes estiment que la fusion paraît maintenant lourdement compromise. Le projet, dont l'annonce avait fait l'effet d'un coup de tonnerre, a pour objet de créer le deuxième groupe informatique mondial derrière l'américain IBM avec un chiffre d'affaires combiné de 87 milliards de dollars, et de devancer Dell sur le terrain du PC.
