Huit start-up azurénnes dans le plus grand salon mondial du mobile

Posté ven 24/02/2017 - 13:03
Par admin

Adipsys, Exalinks, Ezako, iQsim, Graalphone, Greenerwave, Teach on Mars et VuLog : ce sont les huit start-up azuréennes que le Pôle SCS emmène au Mobile World Congress de Barcelone, du lundi 27 février au 2 mars. Elles sont venues se présenter à Sophia et dire ce qu'elles attendaient de leur déplacement.

Huit start-up azurénnes dans le plus grand salon mondial du mobile

Adipsys, Exalinks, Ezako, iQsim, Graalphone, Greenerwave, Teach on Mars et VuLog participeront au Mobile World Congress qui s'ouvre lundi 27 février à Barcelone et se poursuit jusqu'au 2 mars. Ces huit start-up azuréennes  seront présentes dans le plus grand salon mondial des mobiles. Elles font partie des 13 start-up de la région PACA que le Pôle SCS emmène cette année dans la capitale de la Catalogne. Huit start-up de Sophia, Nice ou Grasse qui sont venues présenter au Business Pôle les technologies qu'elles emmenaient dans leurs bagages et dire ce qu'elles attendaient de ce déplacement.

Vulog. Le spécialiste niçois de l'autopartage et plus particulièrement du "free floating" est aujourd'hui reconnu internationalement. Il fait partie des trois grands du domaine avec Mercedes et BMW qui, de leur côté, ont développé des systèmes dédiés essentiellement à leur marque. Vulog dont les technologies pilotent déjà des parcs importants (1.000 voitures à Vancouver, 600 à Montréal, 450 à Copenhague, 250 à Bruxelles) a ouvert à Madrid (500 véhicules) et compte se renforcer sur l'Espagne. Pour Renaud Bonnevialle, CFO and Supply Chain Director, c'est un pays où les villes, très denses, se prêtent bien à l'autopartage. A Barcelone, c'est d'abord de la visibilité que recherche Vulog.

Teach On Mars de Vincent Desnot, plateforme de formation mobile, avait joué le smartphone avant le Web. La start-up travaille principalement avec les grands comptes (la moitié des groupes du CAC 40) pour la formation de leurs forces de vente ou de leurs managers. En finalisation (le 7 mars) d'une levée de fonds de 2,2 M€, la société envisage un fort développement avec le recrutement d'une dizaine de personnes (20 salariés actuellement). Pour Vincent Desnot, "le MWC va nous permettre d'aller plus loin et de aider à nous concentrer sur l'Europe alors que nous avons déjà des clients sur les USA et la Chine".

Greenerwave veut éviter que le WiFi ne se transforme en cauchemar en disciplinant les ondes (le procédé s'applique également aux ondes des mobiles). La société, fondée par un physicien renommé, a développé tout un système de miroirs qui, en réfléchissant et dirigeant les ondes, permet d'amplifier le signal (multiplication de 4 à 8) sans augmenter les puissances et vient protéger entre autres les personnes électro sensibles. Un système actuellement en lancement commercial. Comme l'explique Eric Labarre, CEO, l'objectif du MWC est d'assurer une visibilité et de rechercher des partenariats alors que Grennerwave est en période de levée de fonds. Des salons qui sont de véritables "booster". "Nous avons participé en janvier au CES de Las Vegas et nous sommes revenus avec quelque 120 prospects," relève Eric Labarre.

Graalphone, avec Raoul Parienti, avait lui aussi participé au CES Las Vegas 2017. Véritable couteau suisse de la téléphonie mobile, son combiné 4 en 1 (ordinateur PC doté d'un écran Full HD de 7 pouces et d'un clavier physique complet, tablette, smartphone 5 pouces et appareil photo 3D zoom optique 5X et flash) avait fait un énorme buzz. Son site web avait reçu 500.000 visites en 3 heures et son graalphone avait été le produit le plus médiatisé, notamment en Chine. Ce que Raoul Parienti recherche au MWC : soit un opérateur qui propose un partenariat, soit un partenaire qui rachète les droits des trois brevets qui accompagnent le graalphone.

IQsim. Philippe Bessaguet, Pdg du leader de solutions de cartes SIM virtuelles et de routeurs de communication vers les réseaux mobiles, est un habitué du MWC. Cette année, il présentera un nouveau routeur mobile que l'on met dans la poche et qui permet de bénéficier, partout dans le monde, de la carte SIM qui correspond à l'usage (téléphonie ou data) le moins cher. De substantielles économies pour tous ceux qui voyagent à l'étranger et se servent abondamment de leur mobile.

Adipsys, spin-off de Orange, est spécialisée dans l’édition de solutions de pilotage centralisé de hotspots WiFi pour répondre à deux besoins essentiels : performance technique et monétisation du service. La société qu'a présentée Jean-David Collard, Chef de projet R&D, fournit des solutions WiFi managées compatibles à tous types de configurations destinées à tous les opérateurs télécoms et intégrateurs de services opérés. Autant de clients potentiels qui se trouvent à Barcelone.

Exalinks, qu'a présenté Jean-Michel Pelletier, CEO, apporte avec Neopard une solution d’économie de données pour les réseaux mobiles afin de réduire les coûts des opérateurs mobiles virtuels (MVNO). Sa technologie de compression et de cache intelligent fonctionne sur des smartphones et des pockets WiFi (routeur mobile 4G) est compatible avec la toute nouvelle norme e-SIM pour les utilisateurs en itinérance. Ce qui permet aux MVNO et OTT de se différentier dans leur stratégie digitale en offrant des services à valeur ajoutée telles que l’accélération des applications mobiles, la sécurité utilisateur sur des réseaux publics et le contrôle applicatif en plus de l’économie des données.

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