Inria Sophia : les priorités de David Simplot, le nouveau directeur

Posté ven 26/01/2018 - 14:58
Par admin

Le nouveau directeur d'Inria Sophia Antipolis Méditerranée a été intronisé en présence d'Antoine Petit, exceptionnellement sous deux casquettes (Pdg d'Inria et Pdg par intérim du CNRS). L'occasion pour David Simplot de dire ce qu'il comptait faire et de rappeler que l'une de ses priorités tenait dans le développement d'InriaTech PACA, une plateforme de transfert de technologies de la recherche vers les entreprises.

Inria Sophia : les priorités de David Simplot, le nouveau directeur

Un renforcement de l'ouverture d'Inria Sophia au monde étudiant à travers notamment la forte implication dans UCA JEDI et une accélération du transfert des technologies issues de la recherche vers les entreprises innovantes : c'est ce que l'on peut attendre de l'arrivée de David Simplot à la direction du centre de recherche en informatique et automatique. Certes ses prédécesseurs, Michel Cosnard jusqu'en 2006 puis Gérard Giraudon, de 2006 jusqu'à la fin d'année 2017 avaient déjà bien lancé la démarche.  (Sur la photo @webtimemedis, de gauche à droite, Gérard Giraudon, Antoine Petit et David Simplot).

Mais ce mouvement, David Simplot, ancien directeur du centre de recherche Inria Lille - Nord Europe, compte encore l'accélérer, tout particulièrement à travers le déploiement de la plateforme de transfert de technologies InriaTech Paca pour lequel il bénéficiera de l'expérience acquise avec InriaTech à Lille depuis 2015.

Antoine Petit en Pdg d'Inria et du CNRS !

C'est ce que David Simplot a expliqué lors d'une cérémonie des vœux et d'intronisation qui se tenait vendredi dernier en présence de son prédécesseur et du président national d'Inria, Antoine Petit. Pour l'anecdote, ce dernier se trouvait alors dans une situation tout à fait exceptionnelle : la veille au soir, il avait été averti qu'il venait d'être nommé président par intérim du CNRS (une nomination qui était envisagée mais n'avait pas encore été officialisée) et c'est avec les deux casquettes de président d'Inria et du CNRS, les deux plus grandes entités de la recherche française, qu'il se trouvait à Sophia.

Depuis, Antoine Petit a été nommé président du CNRS le 24 janvier, tandis que François Sillon, directeur général délégué à la science depuis 2014, a été nommé le 22 janvier Pdg par intérim d'Inria.

David Simplot dans la ligne de Gérard Giraudon

Quant à David Simplot, il a déclaré s'inscrire dans la ligne de Gérard Giraudon. Le nouveau directeur d'Inria Sophia Antipolis-Méditerranée, le troisième centre de recherche Inria après ceux de Rocquencourt en région parisienne où se trouve le siège national, et Rennes, reprendra les projets que son prédécesseur avait initié. Pour le volet enseignement supérieur, il s'agit tout particulièrement de l'implication dans UCA, l'Université Côte d'Azur et son Idex (Initiative d'Excellence) UCA Jedi.

Avec lui, l'Inria Sophia, qui joue un rôle moteur dans l'écosystème azuréen du numérique, continuera aussi à s'impliquer dans le mouvement start-ups à travers de jeunes entreprises innovantes que peuvent lancer ses chercheurs ou en participant à des projets de créations d'entreprises innovantes. Comme cela se fait déjà, Inria participera à l'animation économique à travers les associations, comme le Club Sophia Entreprises, le pôle SCS, la French Tech Côte d'Azur.

Lancement officiel d'InriaTech PACA le 2 avril

Mais, le grand projet auquel s'attachera David Simplot, c'est celui d'InriaTech PACA, à l'image d'InriaTech Lille qu'il a contribué à lancer en avril 2015. Il s'agit d'un nouveau dispositif destiné au transfert de technologies de ses équipes de recherche vers les entreprises. Une initiative qui s'inscrit en plein dans le mouvement French Tech. A Lille, l'expérience a été concluante avec une plate-forme qui est montée en puissance avec une quinzaine de personnes et une présence physique dans un espace de 3.000 m2 et un plateau Inria au sein d'EuraTechnologies.

A Sophia, InriaTech PACA a déjà été initié par Gérard Giraudon, mais se déploiera dès ce premier semestre avec l'embauche de 7 personnes. Il s'agit de CDD de 3 ans renouvelables une fois, avec au terme du contrat l'intégration dans un projet de création de start-up liée à la recherche. En liaison avec UCA Jedi, la plateforme servira d'autre part d’appui au centre de référence de défis du numérique. Le lancement officiel est prévu le 2 avril. Il vient s'inscrire dans la belle accélération que connaît actuellement le secteur numérique azuréen.

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