Législatives : horizon dégagé pour Bernard Brochand
C’est sous une pluie battante que Bernard Brochand a lancé, vendredi à Mandelieu, sa campagne pour les élections législatives dans la 8ème circonscription des Alpes-Maritimes. Pourtant, malgré ce temps de chien, l’horizon s’était dégagé pour le Député Maire de Cannes puisque, malgré de nombreuses sollicitations, Philippe Tabarot venait d’annoncer sa décision de ne pas se lancer dans la bataille électorale. Bernard Brochand nous dit ce qu’il en pense et évoque sa 4ème campagne législative.
Bernard Brochand, dans quel état d’esprit abordez-vous cette campagne ?
Avec beaucoup d’enthousiasme car je sens une vraie ferveur autour de nous dans les 4 villes de la circonscription : Cannes, Mandelieu, Théoule et Vallauris. Les gens ont conscience que nous sommes dans une situation extrêmement grave. Même si la crise est moins violente ici qu’ailleurs, ils savent que les décisions qui vont être prises vont engager leur avenir et celui de leurs enfants. Il faut donc un député d’expérience, en particulier quelqu’un susceptible de créer de la richesse et seuls les entrepreneurs peuvent le faire.
C’est une campagne que vous abordez sous le signe de l’unité ?
Absolument. Nous avons perdu les élections mais ce qui s’est passé après, en particulier la sortie tout à fait digne de Nicolas Sarkozy, doit nous servir d’exemple. Aujourd’hui, le rassemblement est fondamental et je félicite Philippe Tabarot d’avoir pris la décision de ne pas se présenter car, comme l’a dit Rachida Dati, à l’échec on ne rajoute pas l’incompréhension et la bataille qui ne sert à rien.
David Lisnard comme suppléant, c’est le choix de la fidélité ?
Cela fait 12 ans que nous allons aux législatives ensemble. C’est le choix d’une certaine idée de la politique. Dans la vie il y a la loyauté et la fidélité et puis aussi, j’oserais dire, la compétence. Je sais ce que David Lisnard peut apporter à sa ville et à notre circonscription. Ce choix était donc évident pour moi et je m’étonne qu’on ait pu parler de choix incohérent.
La campagne sera courte mais intense ?
C’est sûr, quatre semaines ce sera court. Mais ici, quand vous êtes à 69% de votes pour Nicolas Sarkozy, vous avez quand même un peu plus de confiance dans ce qui peut se passer. Par contre, il y a des départements où cela va être difficile car il y aura sans doute une centaine de triangulaires. Néanmoins, tout est possible
