Nice : Auguste Vérola, "victime collatérale" du duel Estrosi-Ciotti ?

Posté lun 13/11/2017 - 17:18
Par admin

La rivalité entre les deux hommes forts de la droite azuréenne, Christian Estrosi et Eric Ciotti, a fait l'actualité nationale, hier, avec l'écho du Journal du Dimanche, selon lequel Eric Ciotti, à la tête de la fédération, avait décidé de ne plus régler les factures du maire de Nice Christian Estrosi, en raison de son rapprochement vers Emmanuel Macron. "En tant que secrétaire départemental, j’ai considéré qu’à partir du moment où il avait apporté son soutien à nos adversaires, je n’avais plus à payer 4.000 euros par mois de frais pour sa permanence", confirme le député LR, bien décidé par ailleurs à lui contester la présidence de la fédération lors des prochaines élections internes, en 2018", écrit le Journal du Dimanche, largement repris par les autres quotidiens nationaux.

Ce matin, c'est un nouvel épisode qui a été enregistré dans cette petite guerre qui a éclaté au grand jour lors des dernières législatives : le coup de colère d'Auguste Vérola, adjoint au maire, au Conseil municipal de Nice sur la question de la réorganisation de la majorité. L'adjoint qui est également suppléant du  député Eric Ciotti, y a perdu ses délégations à l'Etat Civil, et au Culte, délégations auxquelles il tenait beaucoup, ne gardant que le "cœur de ville".

"Est-ce parce que j'ai manqué à ma fonction, ou est-ce parce que je suis le suppléant d'Eric Ciotti? a-t-il interrogé. "J'aimerais une réponse claire et objective," La réponse de Christian Estrosi "être adjoint au maire, c'est quand même important dans la 5e ville de France" ne l'ayant évidemment pas satisfait, Auguste Verola a quitté la séance prétextant avoir à célébrer un mariage….Un coup de colère toutefois vite estompé, la "victime collatérale" étant revenu au Conseil peu après. 

L'affaire n'en est cependant pas resté là. Comme le signale Nice-Matin, dans la soirée, le maire a décidé finalement de supprimer également lla délégation d'Auguste Vérola pour le "centre ville" et "de décharger complètement l'élu, faisant de lui un adjoint sans délégation. Motif invoqué: "La confiance est malheureusement rompue.""

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