Nouvelle géographie de la Politique de la ville : colère et déception de Dominique Estrosi-Sassone

Posté jeu 19/06/2014 - 18:36
Par admin

En tête de la liste UMP pour les prochaines sénatoriales de septembre, Dominique Estrosi-Sassone, adjointe déléguée au Logement, à la Rénovation Urbaine et à la Proximité à Nice, conseillère métropolitaine, a vivement réagi face à la nouvelle géographie de la Politique de la ville qui exclut plusieurs communes de la Métropole.

"Comme les maires des communes qui ont été durement impactées par la refonte de la carte des quartiers prioritaires, j’exprime ma colère et ma déception suite à la présentation, par Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de la ville, de la nouvelle géographie de la des quartiers prioritaires. Les communes de Saint-André de la Roche, La Trinité, Cagnes-sur-Mer et Saint Laurent-du-Var disparaissent ! Par ailleurs, le périmètre de quartiers de Nice, de Vence et de Carros sont fortement réduits. C’est une catastrophe pour ces communes, pour les acteurs associatifs et surtout pour les habitants de ces quartiers !"

"Avec Honoré Colomas, Maire de Saint-André de la Roche, Jean-Paul Dalmasso, Maire de La Trinité, Louis Nègre, Sénateur-Maire de Cagnes-sur-Mer et Joseph Ségura, Maire de Saint Laurent-du-Var, nous avons sollicité un rendez-vous auprès de la Ministre de la Ville. Nous avons également demandé au Préfet des Alpes-Maritimes d’organiser de toute urgence une réunion afin que nous puissions lui exposer notre point de vue et lui demander une révision de ce nouveau zonage."

"Des efforts soutenus ont été réalisés dans le domaine de l’emploi, de la santé et de l’accès aux soins, de la réussite éducative, de la sécurité, de l’accès à la culture, au sport etc.… Sortir les quatre communes précitées du dispositif est lourd de conséquences. Les collectivités et les acteurs associatifs, qui œuvrent à l’amélioration de la qualité de vie des habitants confrontés à d’importantes difficultés sociales, vont être amenés à supprimer de nombreuses actions et de ce fait un grand nombre d’emplois (perte d’emplois estimée à 35 salariés pour les 4 communes). Les habitants bénéficiant de ce soutien indispensable en seront dorénavant privés."

Pour Dominique Estrosi-Sassone, le retour aux financements de droit commun sont difficilement mobilisables "alors que les collectivités sont exsangues et que la plupart des ministres du gouvernement doit composer avec un budget à la baisse". Et de conclure qu'"avec les maires concernés nous refusons le statut de quartier « en veille » qui en réalité annonce la disparition pure et simple pour les habitants de ces quartiers d’un dispositif qui leur permettait de regagner en équité et en égalité sociale."

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