SKEMA : Paris remporte l'hackathon inter-campus de rentrée

Posté ven 22/09/2017 - 09:24
Par admin

Le campus SKEMA de Paris a remporté l'hackathon de rentrée de la grande école de commerce avec son projet Switch qui vise, sur le créneau de la cybersécurité, à pouvoir bloquer ses appareils connectés depuis son smartphone puis les redémarrer ultérieurement. Le campus de Sophia, qui concourrait sur le thème des "smart cities", avait retenu comme champion Be Ready (l'équipe sur la photo) avec une appli d'aide à la mobilité.

SKEMA : Paris remporte l'hackathon inter-campus de rentrée

C'était le point d'orgue de la rentrée 2017 de SKEMA Business School. Le défi créatif en mode hackathon a permis de confronter du 11 au 14 septembre dernier les 1.000 primo entrants du PGE (Programme Grande Ecole) des trois campus France de l'école (400 étudiants sur Sophia Antipolis compte-tenu des élèves ingénieurs MIAGE, 400 sur Lille et près de 200 sur Paris). Au total, 150 équipes ont planché à la co-construction de solutions innovantes autour de trois thèmes : smartcity (Sophia), edTechs (Lille) et cybersécurité (Paris).

Des solutions "smart city" pour le campus de Sophia

Ainsi, pour les étudiants de la technopole aidés par des élèves ingénieurs (un par équipe), il s'agissait d'innover dans la gestion et l’optimisation des villes intelligentes. Plus précisément comme celà était noté sur la feuille de route, "concilier les piliers sociaux, culturels et environnementaux à travers une approche systémique qui allie gouvernance participative et gestion éclairée des ressources naturelles afin de faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens".

Les idées ont fusé. Chef de projet Hackathon, Mélanie Ciussi, professeur en  management des connaissances et technologies digitales, Kcenter, en donne quelques exemples. "Ont été développés les projets d'une consigne intelligente pour le verre, délivré par les postiers; des arrêts de bus connectés; une application qui vous donne des idées d'activité à faire suivant la météo; une application destinée au tourisme pour une mise en relation avec les habitants; une application qui permet d'envoyer des photos via le smartphone pour alerter les services publics d'un dysfonctionnement…"

Les quatre journées ont été ponctuées de séquences inter-campus, comme le kick off avec le CEO de Qwant le lundi, la conférence du mardi et bien sûr la finale du jeudi avec la présence des autres campus en "live", sur de grands écrans.

A Sophia, Be Ready et son appli d'aide à la mobilité étudiante

Une finale entre les trois campus qui a consacré Paris avec le projet Switch. Paris concourrait sur le thème de la cybersécurité. L'équipe qui est ressortie sur ce campus vise au développement d'une appli qui permette de bloquer tout appareil connecté, depuis son smartphone, puis de le redémarrer ultérieurement. Les étudiants sont partis du constat qu’il nous arrivait souvent d’oublier de déconnecter un appareil qui pouvait donc facilement être piraté. L’appli permet donc de vérifier si nous avons un compte connecté, de voir si quelqu’un y a accédé et de le déconnecter. Si cette possibilité existe déjà, aucune ne permet de regrouper sur une même plateforme l’ensemble de comptes d’une personne. D'où son intérêt.

Quant à Sophia, le campus avait sélectionné comme champion Be Ready. L'équipe a proposé une appli d’aide à la mobilité qui vise à comparer, en fonction de son projet de vie, les villes où il serait le plus intéressant de s'installer (coût de la vie, taux d'emploi, dynamisme économique, transports, écoles, qualité de vie…). Les données seraient collectées à partir des informations données par ceux, étudiants et actifs, qui y vivent. Comme cela a été présenté, c'est une solution pour faciliter la mobilité étudiante et pour toute personne qui souhaite s'installer dans une autre ville pour changer de vie.

Quant à Lille qui concourrait sur les EdTechs, le campus avait avancé le projet MEGA (Make Education Great Again) qui introduit la réalité virtuelle dans des cours de biologie, géographie ou d’histoire au collège ou au lycée. Au total, sur ces quatre jours, une bonne introduction pour les trois années d'études en business school.

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