Sophia : le Club des dirigeants va devenir le Club des entreprises
Derrière le changement de nom, une petite révolution en vue. Identifié comme le club des grandes entreprises de la technopole, il compte ainsi s'ouvrir aux TPE-PME et plus particulièrement aux entrepreneurs et se positionner plus fortement sur l'animation et la communication du parc technologique.
Une petite révolution en vue pour le Club des Dirigeants de Sophia Antipolis! Lors de son Assemblée générale annuelle, lundi 1er décembre, il compte en effet changer de nom et devenir le Club des entreprises de Sophia Antipolis. Un nouveau nom qui signe aussi un positionnement différent et devrait lui permettre de s'élargir à l'ensemble des entreprises de la technopole et plus particulièrement aux start-up, TPE et PME. Des petites entreprises qui, jusqu'à présent, étaient restées très minoritaires dans le club. Conçu comme celui des dirigeants des grandes entreprises de la technopole, il comportait de ce fait peu de véritables "entrepreneurs".
Présidé par Gérard Giraudon, le "patron" de l'Inria Sophia-Méditerranée, le club vise également ainsi à élargir son champ d'action. Connu pour avoir lancé et organisé les Jeux de Sophia, sa vocation initiale était d'être une courroie de transmission entre les entreprises et les institutionnels pour tout ce qui concerne l'aménagement et le développement du parc technologique. Au fil des ans, l'association avait toutefois pris une part plus importante dans l'animation de la technopole. Dans le réaménagement de la gouvernance de Sophia, elle est appelée aujourd'hui à jouer un rôle plus important auprès de la CASA (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis).
Le Club cherche aussi aujourd'hui à renforcer un peu plus son positionnement dans l’animation (thématique, évènementielle), ainsi que dans la communication numérique (web, et réseaux sociaux). Un nouveau site Web est d'ailleurs en construction. D'où la volonté d'élargir son assise à l'ensemble des entreprises de Sophia. Un mouvement qu'avait d'ailleurs entrepris il y a quelques années, dans son domaine, l'association Telecom Valley qui s'était ouverte aux TPE et PME et s'était élargie des télécoms à l'ensemble de l'activité numérique. Reste encore à connaître, dans le nouveau schéma de gouvernance qui se dessine, quelle sera la place laissée à la Fondation Sophia Antipolis.
