Sophia : le "Mérite" à Valérie Blanchot-Courtois, la polytechnicienne "rebelle"

Valérie Blanchot-Courtois ornée du "ruban bleu" en compagnie d'Alice Guilhon, directrice générale de SKEMA et de Michel Bernasconi, professeur à SKEMA.

Avec Valérie Blanchot-Courtois, qui a reçu la semaine dernière des mains d'Hélène Connor, la médaille de l'ordre national du mérite dans les locaux de SKEMA Executive, c'est une des grandes animatrices de la communauté sophipolitaine qui a été honorée. Agée de 46 ans, polytechnicienne, docteure en sciences, elle a mis toute son énergie au service à la fois de l'entrepreneuriat, de l'environnement et de la condition féminine à travers 20 ans d’expérience en management de l'innovation, incubation, open innovation, innovation dans les cleantechs, entrepreneuriat, intrapreneuriat innovant et création d'associations.

Valérie Blanchot-Courtois est plus particulièrement connue dans la technopole pour avoir créé et piloté plusieurs associations très actives dans ces domaines. En 2004, à une époque où l'on parlait encore peu de maîtrise de l'énergie, elle a lancé dans un esprit très visionnaire, eden energy dont elle a assuré la présidence jusqu’à la dissolution de l’association en 2009.

Devenue agora energy en 2007, l'association s'était donnée pour mission de développer un écosystème de l’innovation dans les cleantechs en France et en Europe et avait rassemblé plus de 2.500 sympathisants (entreprises, collectivités locales, chercheurs, entrepreneurs). Ce qui lui avait valu d'être lauréate en 2006 du Trophée de l’Economie catégorie Recherche & Innovation de Press & Vous, prix remis au Sénat par le ministre de la Recherche.

Le nom de Valérie Blanchot-Courtois reste également attaché à l'association Femmes 3000 Côte d'Azur. Cette association qu'elle avait créée et présidée de 2006 à 2009, la menant à plus de 200 adhérent(e)s en 3 ans, avait pour objectif de rendre les femmes visibles dans la vie économique, publique et sociale. A son actif également, le lancement en 2007 de Côte d’azur Pionnières, un incubateur accompagnant les femmes porteuses d’un projet de création d’entreprise dans les services innovants, membre de la Fédération des Pionnières. Ajoutons qu'elle est également business angel dans les cleantechs depuis 2009, qu'elle a lancé Human Ventures, sa propre société sur le créneau du management de l’innovation.

Et puis, autre actitivté depuis 2007, Valérie Blanchot Courtois est aussi professeure consultante à SKEMA Business School. Elle y contribue à la mise en œuvre opérationnelle du positionnement stratégique de l’école sur le management global dans l’économie de la connaissance. Au total, pour celle qui se définit comme une éternelle rebelle, une activité débordante et particulièrement efficace et constante autour de trois cercles : l'environnement, la création d'entreprises innovantes et la place de la femme dans la société comme dans l'entreprise.

Cette activité sociale et environnementale lui a valu le "Mérite" qui lui avait été attribué… il y a un peu plus de deux ans par Christine Lagarde. La médaille lui a été remise enfin la semaine dernière en présence d'un cercle d'ami(e)s, engagés comme elle dans l'environnement, l'entrepreneuriat ou la nouvelle société de la connaissance qui émerge.

Valérie Blanchot-Courtois entourée de ceux qui l'ont accompagnée dans l'aventure associative et entrepreneuriale sur la Côte d'Azur.