Sophia : les entreprises en soutien à l'initiative French Tech Côte d'Azur

Les entreprises azuréennes high tech s'organisent pour soutenir la candidature de la Côte d'Azur à la labellisation French Tech. Si plusieurs métropoles françaises se sont déjà largement mobilisées pour la labellisation, la candidature azuréenne, portée par la Métropole Nice Côte d'Azur, la CASA et la Communauté d'agglomération des pays de Lérins autour de Cannes, est restée pour l'instant très discrète.

Les entreprises azuréennes high tech commencent à s'organiser pour soutenir la candidature French Tech pour la Côte d'Azur. Une première réunion informelle du groupe des "Mousquetaires" autour de l'avocat Pierre Callède est ainsi organisée lundi dans la technopole avec plus d'une vingtaine de dirigeants d'entreprises tandis qu'un site Internet autour de la French Riviera Tech est en cours de création. A l'issue de la réunion de lundi, un "manifeste" en faveur de l'initiative French Tech sera publié, manifeste qui devrait permettre de mobiliser toute la communauté d'entrepreneurs locaux de la Côte d'Azur. Le Club des Dirigeants de Sophia avec Team Côte d'Azur a prévu lui aussi de se réunir prochainement sur ce sujet.

Il faut dire que si plusieurs métropoles françaises se sont déjà largement mobilisées pour l'obtention du label French Tech, la Côte d'Azur est restée pour l'instant très discrète. Plusieurs métropoles se sont pourtant déjà lancées dès février. Ainsi dans les Bouches-du-Rhône avec la communauté d’agglomération du Pays d’Aix, la ville d’Aix-en-Provence, Marseille Provence Métropole, la ville de Marseille et les entreprises Tech Champion ou encore Lyon avec plus de 450 entreprises regroupées ou Nantes ou même Toulon qui s'est mis dans la course. Dans les Alpes-Maritimes, si la Métropole Nice Côte d'Azur s'est associée avec la CASA (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis) et la communauté des pays de Lérins autour de Cannes pour candidater, peu d'éléments ont encore été mis en avant quant au contenu de cette candidature. C'est la raison pour laquelle les entreprises ont décidé de monter au créneau en appui aux "politiques".

Le label French Tech a été lancé en début d'année par la ministre Fleur Pellerin, pour donner une visibilité internationale à la France du numérique et à toutes les métropoles qui ont développé un écosystème d'entrepreneurs prêt à s'investir localement. Dans le but de "construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises", ont été mis sur la table 200 millions d'euros d'investissements pour les initiatives privées, et 15 millions d'euros pour la promotion des compétences et des territoires. Une quinzaine de métropoles françaises au maximum seraient labellisées et se répartiraient cette enveloppe.