Sophia : Liberty Surf donne des ailes à Respublica

Posté mar 02/11/1999 - 00:00
Par admin

Le fournisseur d'accès internet gratuit du groupe Arnault prend une participation majoritaire dans la start-up et annonce de nouveaux développements en synergie avec Nomade.

Elle marche à grands pas la /www.respublica.fr">Respublicade Christophe Dupont et Christian Conti. La start-up de Sophia Antipolis, créée au CICA (Centre international de communication avancée) en juillet 1998, était déjà devenue en une année la première plate-forme francophone d'échanges et de rencontres sur Internet. Depuis la mise en place de sa deuxième version, Respublica V2, le 14 septembre dernier, elle a encore gagné 20.000 adhérents. Elle en rassemble aujourd'hui 70.000 (200.000 pages vues par jour) et vient de se donner les moyens de nouvelles avancées, européennes aussi cette fois, grâce à la participation majoritaire prise par Liberty Surf. Un mariage éclair entre deux start-ups du Net qui a été annoncé par un communiquédaté du vendredi 29 octobre 1999.Une stratégie de groupe cohérenteCréateur du moteur de recherche d'Echo, Christophe Dupont, le PDG de Respublica est allé très vite. Pour financer de nouvelles expansions, il recherchait au départ du capital-risque. Mais, en plus du capital, il voulait aussi une dimension stratégique. C'est ce qui explique ce rapprochement avec Liberty Surf, le FAI gratuit (Fournisseur d'accès internet), propriété des groupes Bernard Arnault et Kingfisher. 'Ce rapprochement,explique Christophe Dupont, nous permettra d'accélérer notre développement, notamment sur le plan européen'.Le montant de la participation de Liberty Surf n'a pas été communiqué. Tout juste a-t-il été dit que la participation était majoritaire. Liberty Surf s'était déjà signalé en juillet dernier par l'acquisition du premier moteur de recherche francophone /www.nomade.fr">Nomade. Plus récemment, le FAI gratuit s'était offert l'opérateur de télécommunications AXS Télécom. Avec RESpublica, il est désormais présent dans quatre domaines distincts mais très complémentaires de l'économie du Net : le fournisseur d'accès, l'opérateur télécom, le portail et les communautés virtuelles.Christophe Dupont, quand il explique la stratégie qui sera suivie, ne manque d'ailleurs pas de parler synergies. 'LibertySurf a vocation à devenir le leader en Europe,a-t-il déclaré au Journal du Net. Nous avons une stratégie de groupe cohérente sur Internet : un FAI, un guide de recherche et Respublica, dont l'objectif est de fidéliser les internautes.'Un développement sur le sitePour Sophia Antipolis, ce nouveau grand mariage est l'occasion de renforcer les équipes sur le site. Ainsi, Respublica qui compte une bonne quinzaine de personnes va continuer à recruter pour monter à plus de vingt personnes. La société est d'ailleurs déjà à l'étroit au CICA. Elle va y garder un bureau mais doit s'installer prochainement en plus grand dans une villa proche du cœur de la technopole.Elle a ouvert aussi à Paris un bureau communication-marketing et s'est acquis les compétences, parmi ses dernières recrues, d'un professionnel bien connu dans les milieux du Net : Thierry Fossaert, ex-Marcopoly, qui assume les fonctions de directeur de la communication. Dans les semaines qui viennent, des synergies se développeront avec les sociétés du groupe, notamment avec Nomade (une série de services communs seront mis en place). En revanche, aucun lien n'est prévu avec Aucland (enchères sur Internet), une autre acquisition sophipolitaine d'Europe@web, le fonds d'investissement de Bernard Arnault qui, décidément, fait une solide entrée sur la technopole.

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