Sophia : Simulog achète Espri Concept

Posté mer 03/11/1999 - 00:00
Par admin

La nouvelle SSII (deux cents personnes, 100 millions de francs de chiffre d'affaires) est leader français des services pour l'informatique technique en environnement Internet-Intranet et la simulation.

Une nouvelle fusion dans le domaine des SSII (sociétés de services en ingénierie informatique) de Sophia Antipolis : Simulog a acquis Espri Concept par augmentation de capital. Le nouvel ensemble Simulog est fort de deux cents spécialistes, maîtrisant les techniques de l'ingénierie et de l'informatique. Il vise un chiffre d'affaires de 100 MF en 1999, table sur une croissance supérieure à 40% en 2000 et constitue d'ores et déjà le leader français des services pour l'informatique technique en environnement Internet-Intranet et la simulation. Avec comme objectif une entrée en bourse pour 2001.Deux spécialistes de l'ingénierie informatiqueRapide présentation des mariés. Simulog, 130 personnes, 65 millions de francs de chiffres d'affaires, a son siège à Paris, mais dispose également d'une implantation sur Sophia Antipolis (20 personnes). C'est une société de services et d'ingénierie informatique, issue de l'INRIA, qui s'est spécialisée en simulation et qui a conçu, entre autres, le code informatique de la fusée Ariane.Espri Concept est une entreprise née sur la technopole. Fondée en 1989 par André Labat et plusieurs autres ingénieurs qui travaillaient en sous-traitance pour Aerospatiale, Espri Concept (70 personnes aujourd'hui, 35 millions de C.A.) est reconnue pour son expertise en informatique technique, et plus particulièrement dans les bases de données et systèmes de gestion de données techniques en contexte internet-intranet. Elle est pionnière des transferts de données techniques lourdes par Internet, pour la fabrication de produits très complexes comme les satellites.Trois éléments importants ont favorisé le rapprochement des deux sociétés : clientèle similaire, complémentarité des offres, implantation géographique. Depuis plusieurs années, ainsi, les deux sociétés servaient les mêmes grands clients du monde de l'aérospatial, de la défense, de l'automobile, de l'énergie, et plus récemment des télécommunications et de l'électronique.Une SSII qui compte sur la technopole'Nous avons collaboré, à plusieurs reprises, avec Espri Concept, pour réaliser des missions complémentaires chez des clients communs, notamment dans le domaine de la mise en place de systèmes d'information technique complets, alliant CAO (conception assistée par ordinateur), simulation, échange et gestion des données techniques, utilisant les standards Internet et Java, ainsi que la conception de logiciels embarqués fiables et performants,déclare Éric Bantégnie, Pdg de Simulog. Nous avons donc eu le temps de nous connaître et de nous apprécier mutuellement. Lorsque Simulog a engagé sa réflexion stratégique de croissance externe, Espri Concept est apparue comme l'alliée idéale'.Côté Espri Concept, André Labat, le Pdg, qui est aujourd'hui directeur général du nouveau Simulog, voulait faire appel au capital-risque . 'Simulog a fait entrer beaucoup de capital-risque,souligne-t-il (CDC Innovation, Thomson-CSF Ventures, INRIA, Financière de Brienne-groupe DGA, etc.). C'était aussi pour nous l'occasion d'avoir du capital-risque plus vite. D'autre part, Simulog a mis en place une structure commerciale puissante. Ce qui nous manquait. Enfin nos activités sont très complémentaires. Simulog couvre l'aspect simulation, très proche du client; Espri Concept touche la gestion des données techniques. Les deux savoirs se complètent bien et nous travaillions pour les mêmes clients.'Avec 70 personnes sur le site de Sophia Antipolis, Simulog nouvelle version, est une société avec laquelle il faudra désormais compter sur le marché des SSII. D'autant plus que l'ambition est de passer à la vitesse supérieure. Eric Bantégnie, le Pdg, a déclaré vouloir recruter une cinquantaine d'ingénieurs pour renforcer les équipes à Sophia Antipolis, Toulouse et Paris. Il s'en donnera également les moyens en investissant 20 millions de francs (3,05 millions d'euros) en équipements. Avec comme prochaine étape en 2001, une introduction de la société au Nouveau Marché de la Bourse de Paris. Une stratégie à laquelle ses capitaux-risqueurs ont applaudi.

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