Telecom Valley : le défi du président Hugues Dailliez

Posté ven 15/04/2011 - 14:03
Par admin

Elu pour deux ans à la tête de l'association phare de Sophia Antipolis, Hugues Dailliez (ST-Ericsson) veut contribuer à relever le défi que pose l'Asie dans le leadership technologique et scientifique. Il compte sur les trois forces de Telecom Valley : la convivialité, le réseau et la capacité à générer des projets.

Telecom Valley : le défi du président Hugues Dailliez

Il a pris pour deux ans la présidence de Telecom Valley lors de l'assemblée générale de l'association, le 29 mars dernier. Avec Hugues Dailliez (ST-Ericsson), qui remplace Antoine Perry, à la tête d'une des associations phare de la technopole, c'est un représentant des grandes entreprises qui reprend les rênes. Antoine Perry, fondateur d'une start-up (SeaSatCom) avait beaucoup œuvré pour une plus grande représentation du tissu PME. Un appel entendu avec l'entrée de beaucoup de nouveaux membres, TV étant passé d'une centaine à 140 entreprises.

Ce mouvement d'ouverture sera préservé. Le bureau a été constitué en "binomes". Ainsi, Antoine Perry restera en tant que vice-président aux côté d'Hugues Daillez, tandis que Pascal Flamand (Janua) assurera le secrétariat général avec Franck Lavagna d'Orange et que Jean-Bernard Titz (Dev-Help) reste trésorier, accompagné de Marc Barret de l'INRIA. A chaque fois, un représentant d'une petite structure et un représentant d'un grand groupe. Le compte est bon.

Les trois forces de Telecom Valley

Les orientations que compte donner le nouveau président? Les actions auxquelles il est sensible ? D'abord, globalement, relever le défi de leadership auquel est confronté l'Europe, comme par ailleurs les Etats-Unis face à la montée de l'Asie. "Telecom Valley peut apporter sa pierre à l'édifice, car Sophia Antipolis réunit beaucoup de compétences", estime Hugues Dailliez.

"Je compte insister sur les forces de l'association. A mon point de vue, il y en a trois principales. La première, c'est la convivialité. Ce qui m'a frappé en fréquentant l'association, c'est son côté convivial. Nous nous entendons bien. Il faut continuer à se retrouver. Ensuite, c'est le réseau. Antoine Perry l'a élargi. Ce réseau a de la valeur. Il permet ce foisonnement d'idées qui donne l'opportunité de démarrer des projets".

Troisième force : la capacité de générer ces projets et de les mettre sur pied. Exemple avec la Plateforme Télécom pour l'expérimentation 4G. Telecom Valley l'a lancé et, repris par le pôle SCS, il va prendre toute son ampleur. Nous allons mettre l'accent sur la génération de projets. Ainsi la commission m-tourisme peut déboucher sur une plateforme m-tourisme, ainsi que cela a été annoncé au Mobile World Congress de Barcelone. L'idée est de monter tout un système prêt à l'usage avec télépaiements, standardisation aux bases de données des offices de tourisme, réalité augmentée, etc."

Une autre plateforme peut être envisagée autour du logiciel libre. Pour ces actions, nous pouvons nous appuyer sur trois piliers : les grandes entreprises qui disposent d'une ouverture à l'international, les PME qui sont le lieu où se passe l'innovation et où se créent les emplois ; la recherche académique ou avancée.

J'avais dans mon discours, lors de l'assemblée générale, cité le Professeur Tubiana. Il faut que nos clochers se liguent pour sonner le réveil de l’Europe des connaissances, a-il écrit. C’est notre seule chance d’échapper à une décadence programmée, d’abord scientifique, mais qui deviendra économique et sociale si nous restons incapables de rivaliser avec les champions de l’innovation. Il est indispensable que toutes les associations, ARCSIS, SAME, travaillent main dans la main pour relever ce défi du leadership."

Le nouveau conseil d'administration de Telecom Valley.

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