Thales Alenia Space participera à la chasse aux exo-planètes

Posté ven 18/05/2018 - 15:04
Par admin

Retenu comme partenaire par l'ESA dans le contrat PLATO (PLAnetary Transits and Oscillations of stars), le constructeur cannois de satellites participera à une mission scientifique visant à identifier et caractériser les systèmes planétaires ayant des caractéristiques proches du système solaire et comportant des planètes situées dans la zone habitable.

Thales Alenia Space participera à la chasse aux exo-planètes

Thales Alenia Space retenu pour la chasse aux exo-planètes! L’ESA (Agence Spatiale Européenne) a choisi pour le contrat PLATO (PLAnetary Transits and Oscillations of stars), la société OHB System AG en tant que maître d’œuvre et le constructeur cannois de satellites comme partenaire. L'objectif de PLATO, la troisième mission scientifique du Programme Cosmic Vision de l’ESA, est d’identifier et caractériser les systèmes planétaires, en particulier ceux ayant des caractéristiques proches du système solaire et comportant des planètes situées dans la zone habitable (compatible de l’eau à l’état liquide). Les négociations entre l’ESA et OHB sont prévues d’ici mi-juin 2018 tandis que le lancement du satellite est programmé en 2026 pour une mission d’une durée initiale de 4,5 ans.

PLATO aura la capacité unique, par rapport à de précédentes missions (CoRot, Kepler), de pouvoir effectuer, sur un large champ, des observations stables et de très longue durée (de 2 à 3 ans) d’étoiles brillantes, permettant de détecter et de caractériser des planètes orbitant lentement autour de leur étoile, telle la Terre. Placé au point de Lagrange 2 (L2), sa charge utile scientifique, sera constituée de 26 caméras et des équipements électroniques associés.

Thales Alenia Space (France et UK) sera en charge de l’Avionique et de l’Intégration (AIT) du module de service (SVM). Le Banc de Validation Avionique (AVM) sera intégré et utilisé à Cannes, avec une forte implication des équipes de Thales Alenia Space en Angleterre. "Ce programme bénéficiera des compétences avionique déployées sur l’ensemble de nos lignes de produits satellites, de télécommunication, d’observation de la terre et ainsi que de l’héritage des connaissances acquises sur les missions en L2 grâce à Herschel-Planck et Euclid", a déclaré Donato Amoroso, Pdg de Thales Alenia Space en Italie.

Thales Alenia Space mise sur la nouvelle génération Spacebus Neo

Autre nouvelle concernant TAS : le groupe a annoncé qu’une étape majeure concernant le développement de Spacebus Neo a été passée avec succès et que la fabrication et la qualification de cette ligne de produits innovante viennent d’être lancées. Les plateformes entièrement électriques Spacebus Neo, est-il rappelé, embarquent des innovations majeures. Avec le succès de la Revue de Conception Détaillée, la ligne de produit Spacebus Neo entre désormais dans sa phase de qualification et de fabrication, impliquant également un large consortium industriel européen. Ainsi, les équipements Spacebus Neo (électronique, avionique, propulsion et unités thermostructurelles) sont déjà tous entrées en phase de qualification.

Le module de propulsion électrique (XPS) est assemblé sous la responsabilité de Thales Alenia Space en UK, le module avionique est intégré dans les locaux du site de Cannes et les éléments structuraux du module charge utile ont été livrés chez Thales Alenia Space à Toulouse. Déjà 4 modèles de vol ont été commandés par des clients à des fins commerciales et institutionnelles, avec un premier lancement prévu en 2019.

"Depuis des dizaines d’années, la ligne de produit Spacebus est un grand succès, avec un support continu du CNES autant sur les missions commerciales, que duales ou militaires. La nouvelle génération Spacebus Neo intègre des capacités tout électrique, permettant d’accroître les performances à bas coût. Ce programme, créé par le CNES, le PIA (Plan d’Investissement d’Avenir) et l’ESA, volera dans les prochaines années grâce aux principaux opérateurs commerciaux et à la Défense française”, a confirmé Marie-Anne Clair, Directrice des systèmes Orbital au CNES. 

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