Université : un doctorant niçois distingué par le MIT

Matthieu Sonnati, doctorant au laboratoire de physique et de la matière condensée de l’Université Nice Sophia Antipolis et directeur de recherche d'Ecoat à Grasse, a été récompensé par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) pour ses recherches. Dans la lignée de Mark Zuckerberg en 2007, Serguei Brin, co-fondateur de Google, Max Levchin, de Paypal...

Matthieu Sonnati, doctorant au laboratoire de physique et de la matière condensée de l’Université Nice Sophia Antipolis, a été récompensé par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) dans la catégorie des innovateurs de moins de 35 ans pour ses recherches sur les composants végétaux pour des peintures écologiques et à séchage rapide.

Lauréat de la première édition française

Depuis 2005, le célèbre institut américain récompense, chaque année, des innovateurs de moins de 35 ans dans le monde entier. Parmi les précédents récipiendaires, figurent Mark Zuckerberg en 2007, Serguei Brin, co-fondateur de Google, Max Levchin, de Paypal, Linus Torvalds, développeur de Linux, Jack Dorsey, co-fondateur de Twitter ... Chaque année, une liste des 100 meilleurs innovateurs de moins de 35 ans dans le monde est établie. Tout d’abord limitée aux Etats-Unis les premières années, cette distinction s’est depuis élargie à d’autres pays.

Matthieu Sonnati fait partie des 10 lauréats de la première édition française. Ce Niçois a effectué ses études supérieures à l’Université Nice Sophia Antipolis. Il a effectué son master "Matériaux, Qualité, Management" en apprentissage dans la société de chimie Rohm and Haas à Valbonne. Après ses études, il est transféré dans leur centre de recherche international à Philadelphie, aux Etats-Unis. A son retour en France, il fonde avec deux anciens de Rohm and Haas, la société Ecoat, une start-up innovante d’une dizaine de personnes basée à Grasse et spécialisée dans le développement de composants bio-sourcés pour peintures. Matthieu Sonnati y exerce la fonction de directeur de recherche et développement.

Cette récompense du MIT retombe aussi sur la start-up Ecoat qui a su montrer sa capacité à innover et à s’adapter aux besoins des industriels du marché. Une distinction qui devrait également l'aider à développer de nouveaux partenariats au niveau national et à poursuivre ses recherches pour proposer de nouveaux produits alliant performance et respect de l’environnement à des coûts maîtrisés.