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ACRI : un diagnostic sur l'état de notre environnement

Spécialisée dans l'étude de l'environnement, la société sophipolitaine présente lundi avec l'Agence Spatiale Européenne les résultats tirés des données accumulées en deux ans par le satellite européen ENVISAT, dédié à l'observation de la terre. Un travail remarquable.

Spécialisée dans l'étude de l'environnement, la société sophipolitaine présente lundi avec l'Agence Spatiale Européenne les résultats tirés des données accumulées en deux ans par le satellite européen ENVISAT, dédié à l'observation de la terre. Un travail remarquable.


C'est un véritable diagnostic sur l'état de notre environnement atmosphérique qui sera présenté lundi 17 mai, 10h30 à Sophia Antipolis par ACRI, société spécialisée dans l'étude de l'environnement. Mandatée par l’Agence Spatiale Européenne la société fondée en 1989 par Philippe Bardey, a été au coeur du programme ENVISAT, un satellite européen lancé le 28 février 2002 pour observer la terre. En deux ans, ce satellite a apporté une quantité considérable de données de caractérisation de l’environnement de notre planète. Toutes ces données acquises sur plus de 10 milles orbites permettent d'établir un diagnostic de la qualité actuelle de notre environnement atmosphérique, marin et terrestre.

Encore faut-il les rendre lisibles et les interpréter pour leur donner du sens et en tirer des renseignements utilisables. ACRI aura ainsi été chargé de réaliser le retraitement des données de deux principaux capteurs parmi les dix instruments embarqués : MERIS, construit par Alcatel-Cannes, et GOMOS, développé par Astrium Toulouse.

L’instrument MERIS a pour mission principale l’observation de la couleur de la mer et des zones côtières. Les données relatives à la couleur des océans sont alors converties en concentrations de chlorophylle (donc de phytoplancton), de particules sédimentaires et d’aérosols au-dessus des domaines marins. Il est ainsi possible de mieux appréhender les flux de carbone et de pollution. Il est aujourd’hui largement admis que l’appauvrissement de la couche d’ozone dans les couches supérieures de l’atmosphère constitue un facteur critique pour notre environnement.

L’instrument GOMOS, en mesurant la lumière des étoiles filtrées par l’atmosphère, détecte l’ozone et le gaz à l’état de traces se trouvant à des altitudes comprises entre 10 et 100 km (stratosphère). Si l’on veut comprendre comment les processus atmosphériques affectent la vie sur la Terre, il est indispensable d’étudier les intéractions chimiques à des altitudes élevées.

Les premiers résultats de ce travail seront ainsi présentés à la fois aux professionnels, aux officiels et au grand public par ACRI-ST et l’Agence Spatiale Européenne lundi de 10h30 à 17 heures à travers des exposés des équipes MERIS et GOMOS et une exposition. Une présentation qui ne sera pas réservée qu'aux professionnels régionaux qui travaillent sur les "données géographiques" et envisagent de créer un club sur ce thème.

La réunion, est-il signalé, revêtira un caractère à la fois scientifique et grand public avec des représentations pédagogiques des principaux résultats obtenus à ce jour, illustrant un état diagnostic de la qualité actuelle de notre environnement atmosphérique, marin et terrestre. Quant aux résultats annoncés, ils concernent de multiples secteurs : environnement, santé, aménagement du territoire, navigation, transport, agriculture, développement durable, climatologie… Autant dire qu'ils intéressent tout le monde. Contact : voir sur le site d'ACRI, l'invitation qui a été lancée.

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