Aéroport de Cannes Mandelieu : étape décisive pour la réduction des nuisances sonores

Posté mer 27/04/2011 - 23:30
Par admin

Inauguration la semaine dernière sur l’Aéroport de Cannes Mandelieu d’un système de suivi des trajectoires et des capteurs de mesure de bruit. De quoi permettre de mesurer l’impact des trajectoires des aéronefs sur les nuisances sonores, étape indispensable pour enregistrer des progrès significatifs en matière de réduction de bruit pour les riverains. Rencontre avec Patricia Lemoyne de Forges, la Présidente de l’ACNUSA, organisme de contrôle qui va apporter son expertise à la mise en œuvre sur l’aéroport de la seconde charte pour l’environnement.

Aéroport de Cannes Mandelieu : étape décisive pour la réduction des nuisances sonores

 

Elément phare de la seconde Charte pour l’Environnement de l’Aéroport de Cannes Mandelieu signée l’an dernier, un système de suivi permanent des trajectoires et du bruit associé a été inauguré la semaine dernière. 6 capteurs de bruits ont été installés sur les communes de La Roquette sur Siagne, Cannes, Mandelieu, Mougins et Mouans-Sartoux. Des capteurs capables d’isoler et de détecter le passage d’un aéronef et de le comparer au bruit ambiant. Couplé au système de suivi des trajectoires, ils permettent de mettre en évidence les avions les plus bruyants et de lier un événement sonore donné avec la trajectoire correspondante. Disposer de tels moyens de mesure constitue un élément essentiel pour progresser en matière de réduction des nuisances sonores et, comme le dît la Présidente de l’ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires) Patricia Lemoyne de Forges, quitter un monde de fantasmes pour s’appuyer sur des données objectives et incontestables.

L’ACNUSA qui a été chargé par le Ministre des Transports d’apporter son expertise à la mise en œuvre de la Charte pour l’Environnement de l’Aéroport de Cannes Mandelieu. Si les associations de riverains et certains élus ont regretté que l’ACNUSA ne dispose pas sur Cannes d’un pouvoir de sanction, sa présidente estime que cette menace ultime n’est pas une priorité, et que l’heure est plutôt à la sensibilisation et à la formation des pilotes qui globalement jouent le jeu, même si certains progrès restent à faire, notamment pour l’aviation légère. 

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