Air Littoral et Aeris ont passé avec succès l'examen du CSAM
Le Conseil Supérieur de l'Aviation Marchande, qui se penchait ce matin sur le cas des deux compagnies aériennes en difficulté, aurait émis des avis favorables pour un dossier de reprise d'Air Littoral (Seven Group) et pour trois d'Aeris (Wexford, Avione et Explorer). Espoirs.
Un peu plus d'espoir pour Air Littoral et pour Aeris, les deux compagnies aériennes en difficulté : le CSAM (Conseil Supérieur de l'Aviation Marchande) qui étudiait le dossier aujourd'hui aurait, à l'issue d'une longue réunion qui s'est tenue de 9 à 15 heures, émis des propositions d'avis favorables à un dossier de reprise d'Air Littoral et à trois dossiers de reprise d'Aéris. Ces avis doivent encore être transmis au ministre des Transports qui décidera et informera les tribunaux de commerce concernés (Montpellier pour Air Littoral et Toulouse pour Aeris). Ces tribunaux de commerce ont déjà programmé un examen des dossiers le 4 novembre.Quelques informations ont quand même filtré sur les candidats qui auraient été estimés crédibles par le CSAM, l'organisme qui attribue les licences de vol. Pour Air Littoral, il s'agirait du fonds d'investissement italien Seven Group. Déjà propriétaire d'Azzura Airlines compagnie avec laquelle des synergies sont possibles, ce fond faisait figure de favori à la reprise. Il ne garderait que les 17 avions régionaux (sur une flotte de 32 appareils) et supprimerait environ 300 postes (voir l'article SN.com Air Littoral : Seven Group Azzura en pole position pour la reprise).Concernant les trois avis favorables sur les candidats à la reprise d'Aeris, il s'agirait de Wexford, le fonds d'investissement américain qui ne s'intéresse qu'aux activités charter long courrier de la compagnie (deux avions) et ne maintiendrait qu'environ 120 emplois sur 450; du tour opérateur suisse Avione sur le même périmètre charter et emploi; et, troisième projet encore en piste sur les neuf candidats, d'Explorer qui conserverait lui les dessertes de Nice (4 liaisons quotidiennes avec Orly), Toulouse, et Perpignan, développerait le charter moyen courrier et garderait 210 employés (voir l'article Aérien : neuf candidats à la reprise d'Aeris).
