Alain Bernard, chef de file du Team 06
Présentation, vendredi soir au Conseil Général, du Team 06 qui réunit 27 athlètes azuréens susceptibles de participer cet été aux Jeux Olympiques de Londres. Une initiative destinée à les encourager et à les aider, y compris financièrement, dans leur préparation. Le tout en espérant que leurs résultats aux jeux soient aussi brillants que ceux obtenus à Pékin par Alain Bernard. Rencontre avec le champion olympique Antibois pour avoir son sentiment sur ce soutien et faire le point sur sa préparation au grand rendez-vous londonien.
Alain Bernard, c’est important de sentir le soutien de son département ?
C’est important d’avoir des partenaires qui nous accompagnent, qui croient en nous et qui sont derrière nous au jour le jour. Nous sommes dans une région où nous avons la chance d’avoir de bonnes installations pour les différents sports que l’on pratique et le lancement de ce programme de soutien est quelque chose de vraiment intéressant et qui fait plaisir.
Depuis votre médaille d’or à Pékin, vous avez envie de défendre ce titre olympique à Londres ?
Oui et c’est ce pourquoi je m’entraîne tous les jours, le plus dur possible depuis maintenant près de 4 ans. Mais, chaque chose en son temps, il faut d’abord se concentrer sur les qualifications qui auront lieu aux championnats de France, du 18 au 25 mars à Dunkerque. Il n’y aura uniquement que deux nageurs sélectionnés par épreuve, donc ce sera la grosse bagarre.
Vous avez choisi d’aller vous préparer à l’étranger, en Australie et en Afrique du Sud ?
C’est vrai, nous avons fait deux stages d’un mois. Un gros dépaysement pour essayer de fuir la fraîcheur et l’hiver parce que l’on s’entraîne à l’extérieur. Au vu du froid actuel, on est peut être d’ailleurs rentrer un peu tôt, mais cela a fait du bien de s’entraîner aussi avec d’autres groupes de nageurs et de changer du train-train quotidien.
L’an dernier, les championnats de France ne s’étaient pas très bien passés pour vous. Vous les sentez mieux cette année ?
J’espère que cela ira mieux. On a tous des hauts et des bas et on ne choisi pas les moments où cela arrive, mais j’y crois et c’est ce qui me permet de travailler le plus dur possible. Pour mon retour à la compétition à Nancy, je n’ai pas été très performant, mais c’est parce que je n’avais pas encore récupéré du stage très intensif en Afrique du Sud. Aujourd’hui, on est dans une autre phase de travail et je me fais de plus en plus plaisir à l’entraînement. Cela devrait payer dès le week-end prochain lors du meeting de Nice.
Ce meeting sera l’occasion de montrer que vous rester le maître sur 100 mètres face aux jeunes qui poussent comme Agnel ?
Les jeunes poussent mais il n’y a pas de maître ou pas. Mon but et d’essayer d’être le plus performant et les autres n’ont pas réellement d’influence. J’essaye vraiment de tracer ma route et de le faire du mieux possible afin d’arriver au sommet de ma forme à Dunkerque.
