Il n'y aura aucune délocalisation des emplois de Recherche et Développement d'Alcatel-Lucent et aucun site du groupe ne connaîtra de fermeture sur le territoire national a affirmé cet après-midi Christian Estrosi qui a ajouté y compris le site de Sophia Antipolis. Le député-maire de Nice, en tant que ministre de l'Industrie, avait reçu cet après-midi les représentants des salariés de l'équipementier en télécoms suite à l'annonce la semaine dernière de 850 nouvelles suppressions d'emplois en France décidées par Alcatel-Lucent.
Selon les syndicats, si cette mesure concernait l'ensemble des sites français du groupe, en revanche, seul le site de Sophia Antipolis serait fermé (32 personnes). C'est ce qui explique qu'aujourd'hui,mardi, les salariés d'Alcatel-Lucent Sophia se soient mis en grève pour exprimer leur incompréhension face à ce projet de fermeture d'un site spécialisé dans les technologies du Web 2.0.
Le site sophipolitain, a été apporté dans la corbeille par Alcatel lors de la fusion d'Alcatel-Lucent. Lucent avait pourtant été sur la technopole, l'une des grandes enseignes au tournant du siècle (présente à travers quatre filiales Lucent était monté à plus de 300 personnes au début des années 2000). Mais en juin 2003, après plusieurs plans sociaux, le groupe américain avait décidé de quitter définitivement la technopole. Les quelque 65 personnes qu'employaient encore l'équipementier américain dans les 1.500 m2 de son bâtiment de Green Side (il s'agissait des fonctions de support) avaient été informées alors de la fermeture du site au 15 septembre 2003.
Alcatel, en revanche, s'était installé sur la technopole en novembre 2004 avec le rachat de Right Vision, une start-up lancée en 1999, devenue leader européen sur le marché des Serveurs Internet Applicance, pour fournir des solutions informatiques et de communications "tout-en-un" aux PME. Cette start-up comptait alors 45 personnes.
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L'éco de la Côte.