Alerte à la méningite foudroyante sur la Côte

Posté mar 25/02/2014 - 11:54
Par admin

Trois personnes sont mortes d'une méningite foudroyante ces derniers jours à Nice. Ainsi, dimanche 23 février au service de réanimation du CHU l’Archet de Nice est décédé un Niçois âgé de 29 ans des suites d’une infection invasive à méningocoque. Il s’agit du beau-frère d’un jeune homme de 22 ans décédé à son domicile le 21 février dans un contexte infectieux non encore assuré. Il semblerait cependant qu'il ait succombé à la même maladie foudroyante (souche B, la plus virulente).

D'autre part, un autre cas d’infection invasive à méningocoque, ayant entrainé le décès du patient, a été signalé le samedi 22 février à l’ARS (Agence Régionale de Santé) par le centre hospitalier Sainte Marie où séjournait la victime. Par ailleurs deux autres patients habitant dans le département du Var sont actuellement traités pour méningite à l’hôpital pédiatrique CHU/Lenval. Ces deux cas sont sans relation avec les cas précédemment évoqués signale l'agence de santé.

Si l’investigation conduite démontre que les cas ne seraient pas liés, la situation est inquiétante. L'ARS et les services du CHU se sont aussi mobilisés afin de mettre en oeuvre les mesures nécessaires. La liste des personnes qui ont pu être en contact rapproché a été établie en lien avec les familles et les proches des patients décédés. Les personnes ainsi identifiées ont été contactées et se sont vues délivrer le traitement antibiotique préventif approprié.

Un rappel a été également donné sur la façon dont se transmet la maladie. "Le méningocoque se transmet d’une personne à l’autre, par l’intermédiaire des postillons, et lors de contacts directs, proches et prolongés ou répétés", note l'ARS. "Le méningocoque ne survit pas en dehors du corps humain ; il ne reste ni dans l’air ni sur les objets. Un verre, une bouteille, une cuiller, une cigarette, un instrument de musique, un téléphone, un stylo, un jouet ne transmettent pas le méningocoque, même en passant rapidement d’une bouche à l’autre".

"Il y a donc très peu de risques de transmission du méningocoque dans la vie professionnelle, au supermarché, en transport en commun, au cours d’une séance de sport, au cinéma, dans une file d’attente, au restaurant…", poursuit l'ARS qui se veut rassurante. L'évolution de la situation n'en reste pas moins suivie de très près.

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