Alpes-Maritimes : le paradoxe des élections cantonales

Posté lun 29/03/2004 - 00:00
Par admin

Un paradoxe. A contre courant de la tendance générale, la droite parlementaire a fait plus que sauver les meubles dans les cantonales qui se jouaient en même temps que les régionales. Dans les Alpes-Maritimes, 26 cantons étaient à renouveler sur les 52 et, en dépit d'une montée de la gauche, notamment sur Nice, la droite a même réussi à arracher un canton à la gauche (celui de Grasse-Nord). Des victoires qui, parfois, se sont jouées dans un mouchoir. Ainsi, Jean Hanot (UMP) a remporté le canton de Nice 7 de 19 voix face à Dominique Boy-Mottard (PS). Cette dernière a bien failli créer la surprise dans un canton où la droite avait distancé la gauche de près de 1000 voix en 1998. Jean-Pierre Leleux, maire de Grasse, a quant à lui arraché le canton de Grasse Nord au conseiller général sortant Thierry Lautard (PS), avec une avance de seulement 195 voix.Pour le reste, les conseillers généraux sortants, de droite comme de gauche, sont tous renouvelés. Mais deux députés niçois, Jérôme Rivière et Muriel Marland-Militello qui partaient à l'assaut de deux cantons de gauche respectivement tenus par Patrick Allemand et Patrick Mottard, les deux ténors du PS azuréen, rentrent bredouilles. Le nouvel hémicycle sorti de ce scrutin de mars 2004 est aussi composé de 42 conseillers généraux de droite (dont 40 UMP et 2 DVD), et 10 conseillers généraux de gauche (5 PS, 4 PC et un Vert). Le Front National n'a aucun élu

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