Amadeus : la vente devrait être finalisée au premier trimestre 2005
Engagé officiellement il y a un mois, le processus de vente du groupe à des fonds d'investissement devrait franchir une nouvelle étape la semaine prochaine avec l'ouverture des "data rooms" et la remise d'offres fermes. Cinq candidats resteraient en piste.
Les bons résultats d'Amadeus donnent un attrait supplémentaire au groupe pour lequel un processus de vente a été engagé par ses principaux actionnaires, à savoir Air France (23,4%), Iberia (18,5%) et Lufthansa qui n'avait gardé que 5%. Il y a un mois, ainsi les trois principaux actionnaires avaient envoyé un mémorandum d'information à une dizaine de fonds d'investissements, opération qui marquait formellement le début du processus de vente. Les noms de BC Partners, CVC Capital Partners, KKR, Permira, les premiers fonds à s'intéresser au dossier avaient alors été associés à ceux de Apax, Carlyle, Cinven, Eurazeo, PAI.Selon le quotidien La Tribune, cette liste des candidats à la reprise s'est réduite depuis. Les fonds Eurazeo et Permira se seraient retirés tandis que les trois compagnies propriétaires continueraient de discuter avec au moins cinq fonds d'investissement dont BC Partners et Cinven.Une nouvelle étape dans le processus de vente devrait s'ouvrir la semaine prochaine avec les "data rooms" et la remise d'offres fermes. L'opération de vente devrait être finalisée au premier trimestre 2005. D'ores et déjà, Air France a assuré qu'il souhaitait rester incontournable dans Amadeus, tandis qu'Iberia et Lufthansa pourraient se maintenir au capital mais dans des proportions moindres qu'actuellement. Amadeus est valorisée à 3,9 milliards d'euros.Sur la Côte d'Azur, Amadeus est le plus gros employeur de la technopole avec 1.400 salariés et environ 600 consultants dans son établissement de Sophia consacré principalement à la Recherche et au Développement des nouveaux produits du groupe. Les salariés sophipolitains d'Amadeus, depuis l'annonce de cette opération de vente au début de l'été, se sont inquiétés d'éventuels changements dans la stratégie du groupe et des répercussions que cela pourrait avoir sur le site azuréen. Des inquiétudes qui ont été relayés par plusieurs élus du département.