Antibes: Le barbier de Séville enchante le public d'Anthéa

Posté dim 13/10/2013 - 10:46
Par admin

Beau succès à Antibes pour "Le Barbier de Séville" qui a enchanté les spectateurs d’Anthéa. Sous la baguette de Cristoph Stiller, la musique a jailli avec aisance et souvent avec une folle vitesse, tandis que, avec une mise en scène extrêmement imaginative, l’Opéra d’Etat de Wiesbaden a offert une version dépoussiérée et décapante de l’œuvre de Rossini, qui a particulièrement séduit le public antibois qui a réservé une longue ovation à toute la troupe à la fin de la représentation.

Antibes: Le barbier de Séville enchante le public d'Anthéa

L'Opéra d'Etat de Wiesbaden a enchanté le public d'Anthéa avec une version décapante du "Barbier de Séville" (DR).

Jeudi et vendredi, Le Barbier de Séville, sous la direction musicale de Cristoph Stiller avec le chœur et l’orchestre de l’Opéra d’Etat de Wiesbaden, a enchanté le public d’Anthéa. Il faut dire que les allemands s’étaient donnés les moyens de le séduire, débarquant à Antibes avec 123 personnes et 7 semi-remorques de décor, d’instruments, de costumes et de matériel pour cette production particulièrement décoiffante de l’œuvre de Rossini. D’emblée, le ton est donné avec le premier protagoniste de l’histoire qui arrive sur scène avec une échelle et qui, au lieu de la positionner de façon à atteindre le balcon de la belle, vient la planter dans la fosse d’orchestre d’où surgissent des musiciens qui viennent pour jouer la sérénade. Mais bien vite le Comte Almaviva, qui veut séduire Rosina, les chassera de peur de réveiller sa dulcinée. C’est alors qu’arrive sur scène Figaro, le barbier de Séville jamais à cours d’idées, qui viendra à la rescousse du Comte qui doit d’abord passer l’obstacle du vieux Docteur Bartolo qui cloître sa pupille chez lui, tout en rêvant de l’épouser.

Une version dépoussiérée et décapante

Pour s’introduire dans la maison et déclarer sa flamme, le Comte prend d’abord les traits d’un soldat venant réclamer le gîte, mais il finira par être démasqué. Le second stratagème est plus subtil. Il se fait passer cette fois pour l’assistant du professeur de musique de Rosina et parviendra un temps à berner Bartolo. Même si ce dernier finira par le reconnaître et utilisera contre lui la calomnie, le Comte, qui réapparaît sous sa véritable identité,  finira par avoir le dernier mot et son amour pour la belle Rosina triomphera. Inspiré de la comédie de Beaumarchais, l’Opéra de Rossini se termine donc bien, tout comme cette version dépoussiérée et décapante offerte par l’Opéra de Wiesbaden. Sous la baguette de Cristoph Stiller, la musique jaillit avec aisance et souvent avec une folle vitesse. Les voix sont au diapason tandis que la mise en scène extrêmement imaginative, avec des décors et des coiffures pleines d’audace, renforce le plaisir des spectateurs. Un plaisir qu’ils n’ont pas boudé à Anthéa, réservant à toute la troupe, une très longue ovation à la fin de la représentation.  

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