ARM fête ses dix ans à Sophia et accélère le recrutement

Posté mer 16/06/2010 - 20:25
Par admin

ARM fête ses dix ans à Sophia et accélère le recrutement

Warren East (à droite), le CEO d'ARM, venu spécialement de Cambridge pour fêter les 10 ans de présence à Sophia et Pascal Peru, directeur ARM France et Design Center Manager de Sophia.

 

Si vous avez un téléphone mobile sur vous, alors vous avez très certainement de la technologie ARM en main, avec sans doute un peu de savoir faire de la microélectronique de Sophia Antipolis. Car la technopole abrite l'un des trois grands centres de compétences de la "fabless" britannique, leader mondial de propriété intellectuelle (IP) en semi-conducteur, et qui, dans l'architecture des puces informatiques est au téléphone ce qu'Intel est au monde du PC. Même si son nom n'apparaît pas toujours au profit des Qualcomm, NXP, Texas Instruments, et autres grands de la micro-éléctronique, ARM qui a fêté ses 10 ans à Sophia Antipolis en présence de son CEO, Warren East, est omniprésent en électronique. Le groupe s'est taillé un monopole de fait dans l'architecture des puces basse consommation pour mobiles, marché en pleine expansion dans lequel il dispose d'une part de plus de 95%.

 

Un plan de recrutement pour passer de 44 à 55 personnes d'ici la fin de l'année

 

Pour la technopole, le chemin commun avec la success story de Cambridge débute en juillet 2000. ARM décide alors de racheter EuroMIPS. C'est une petite société (une quinzaine de personnes) créée en 1994 par un ancien de Texas Instruments, Pascal Peru. ARM la connaît pour avoir travaillé avec elle sur des questions de sécurisation des puces. Une collaboration appréciée qui a ouvert sur un rachat et la promesse d'une expansion sur le site qui est devenu à la fois le centre de design français d'ARM (un e-design center) et le siège de la filiale France. Cet épisode fondateur du rachat, Pascal Peru, directeur général ARM France et Design Center Manager de Sophia, n'a pas manqué de l'évoquer lors de la soirée anniversaire dans les locaux d'ARM France.

 

La promesse d'expansion, quant à elle, a été tenue. A Sophia sont désormais regroupés un peu plus de 40 ingénieurs et un plan de recrutement ambitieux est programmé puisqu'il s'agit de passer à 55 personnes d'ici la fin de l'année, soit une hausse de 25% de l'effectif. ARM France, entre temps, a ouvert un autre centre français à Grenoble en 2006, site qui compte aujourd'hui 36 employés.

 

Un centre stratégique pour le développement de nouveaux produits

 

A Sophia Antipolis, ARM développe ses cœurs sécurisés SecurCore. Ils sont utilisés en particulier sur des cartes à puce, dans des terminaux de paiement ou des téléphones mobiles. Autre activité phare : le développement d'une partie de la technologie de sécurisation matérielle TrustZone. Elle assure la protection des données sur et en dehors de la puce. Les ingénieurs sophipolitains travaillent également sur les prochaines générations de Cortex de la famille A, pour les mobiles, ainsi que sur le Cortex de la famille R, dédié aux applications embarquées.

 

Pour Pascal Peru, ces développements représentent des enjeux de taille pour le site de Sophia Antipolis. "Ce site est un centre stratégique pour le développement de nouveaux produits. C'est pour cela que nous étoffons nos équipes. En dix ans de présence, ARM a pu apprécier la qualité des ingénieurs, couplée à une qualité de vie qui favorise la création et le développement de produits innovants. L’environnement de la technopole avec une forte concentration des leaders mondiaux et des acteurs clé de la microélectronique, associé a un tissu associatif actif et la proximité d’un aéroport international ont convaincu les dirigeants d'ARM d'investir dans les activités de notre site azuréen." Une bonne nouvelle pour Sophia.

 

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