Basket : face à Paris, le second souffle pour les Sharks d'Antibes ?

Sur la photo du haut, Julien Espinosa, le nouvel entraîneur. Ci-contre Jean-Aimé Toupane qui fait les frais de la longue série de défaites enregistrés depuis le début de la saions.

Les Sharks d'Antibes, vont-ils mettre fin samedi à une longue série de défaites (1 victoire et 8 défaites depuis le début de la saison et de leur rentrée au plus haut niveau en Pro A)? Vont-ils trouver leur second souffle ? Réponse demain samedi 7 décembre à partir de 20h30, à domicile dans la grande salle de l'Azur Arena à Antibes. C'est en tout cas avec un nouvel entraîneur qu'ils disputeront cette rencontre. En début de semaine, mardi, le club a annoncé qu'il se séparait de Jean-Aimé Toupane et qu'il confiait l’équipe à Julien Espinosa, actuellement entraîneur adjoint de l’équipe.

"C'est l'entraîneur qui paie les pots cassés..."

A 29 ans, Julien Espinosa reprend ainsi pour la première fois en PRO A la gestion des Sharks et se place à présent comme le coach le plus jeune de la LNB. Cette équipe, le jeune entraîneur la connait toutefois déjà bien. Il avait déjà repris les rênes de l’équipe antiboise la saison dernière lors du départ d’Alain Weisz et après avoir conduit l’équipe au Play Off, il avait su mener les Sharks jusqu'à la PRO A. Par ce changement d'entraîneur, les Sharks espère pouvoir se maintenir.

C'est ce qu'a expliqué la direction. Face à la succession de mauvais résultats en liaison évidente avec les nombreuses blessures ayant touché l’équipe, elle assure n’avoir pas eu d’autre choix que de se séparer de son entraîneur pour enrayer la spirale négative au sein du groupe et atteindre l’objectif de cette saison : le maintien en Pro A.

Directeur sportif Jacques Stas, n'en a pas moins rendu hommage à Jean-Aimé Toupane. "C'est une décision que nous prenons à contre-cœur. Jean-Aimé a joué de malchance avec les pépins dont nous avons été victimes. C'est aussi une personne comme on en rencontre peu dans le sport. D'une gentillesse et d'une loyauté exceptionnelles. Mais aujourd'hui nous sommes obligés de tenter quelque chose et les moyens du club sont limités. On ne peut pas changer toute l'équipe. Comme c'est souvent le cas, dans ces moments-là, c'est l'entraîneur qui paie les pots cassés."