Bassin St Claude à Antibes : le risque d’inondation recule

Posté jeu 24/05/2012 - 16:11
Par admin

Après avoir mis beaucoup de temps à être engagée, la réalisation du bassin St Claude à Antibes va bon train et devrait être achevée d’ici la fin de l’année. Ce qui sera le plus grand bassin de rétention du département se composera de deux cuvettes capables de retenir 30 000 m3 d’eaux de pluie, ce qui permettra de réduire considérablement les risques d’inondations en écrêtant les débits de pointe lors des précipitations les plus violentes depuis l’une des zones les plus dangereuses du vallon du Laval jusqu’au quartier Reibaud et au giratoire des Châtaigniers.

Bassin St Claude à Antibes : le risque d’inondation recule

 

Le bassin de rétention St Claude dont la réalisation sur les hauteurs d’Antibes permettra de limiter les risques de crues sur les zones les plus dangereuses du vallon du Laval

Les travaux vont bon train sur les hauteurs d’Antibes pour la construction du plus grand bassin de rétention du département. Le bassin St Claude a pour objectif de réduire les risques d’inondations en écrêtant les débits de pointe lors des précipitations les plus violentes depuis l’une des zones les plus dangereuses du vallon du Laval jusqu’au quartier Reibaud et au giratoire des Châtaigniers. Cet ouvrage se composera de deux cuvettes capables de retenir 30 000 m3 d’eaux de pluie. Une capacité qui permettra de réduire le débit d’entrée d’une crue centennale  au débit d’une crue décennale en sortie. Ce bassin de rétention à ciel ouvert servira également à l’écrêtement des crues moins importantes mais plus fréquentes qui se produisent presque chaque année et se traduisent par des débordements du vallon du Laval au niveau du carrefour Sarrazine / route de Grasse.

Un chantier long au démarrage

Si aujourd’hui, le chantier respecte les délais prévus avec 70% des terrassements réalisés pour une réception de l’ouvrage prévue en fin d’année, il a mis en fait beaucoup de temps à voir le jour puisque les premières négociations avec les propriétaires fonciers ont commencé en 1998, à une époque où le classement du site en zone rouge avait soulevé beaucoup de polémiques. Le coup d’accélérateur au projet a été donné en février 2007 avec la signature avec l’Etat du PAPI (Programme d’Action et de Prévention des Inondations) d’Antibes qui a permis de faciliter le financement des travaux dont le coût total est estimé à 5,3 millions d’euros, mais dont la Ville n’a finalement dû prendre à sa charge que 15%, grâces aux subventions de l’Etat (40%), auxquelles sont venues s’ajouter celles de la Région, du Département et de la CASA. 

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