Benoît Hamon engage le dialogue avec le Club des Dirigeants de Sophia

Posté ven 19/10/2012 - 14:35
Par admin

Le ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation est venu plaider dans la technopole la "biodiversité en économie". Le débat, en présence de Marc Daunis, sénateur maire de Valbonne, n'en a pas moins beaucoup tourné autour du durcissement de la fiscalité des entreprises.

Benoît Hamon engage le dialogue avec le Club des Dirigeants de Sophia

Marc Daunis, sénateur-maire de Valbonne a mené le débat entre Benoît Hamon et les dirigeants de Sophia Antipolis.

Ce fut relativement rapide. Une heure chrono. Trop peu de temps pour approfondir les sujets. Mais de quoi quand même ouvrir le débat entre les entrepreneurs et chefs d'entreprises de la technopole avec le ministre à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation. Benoît Hamon, à l'invitation du Club des Dirigeants de Sophia Antipolis, avait prévu hier matin, jeudi de 9h45 à 10h45 de plaider pour le renforcement de l'Economie Sociale et Solidaire. C'est un sujet à l'ordre du jour alors qu'une "loi cadre" doit être votée en 2013 et que la future Banque publique d'investissement prévoit d'intégrer l'ESS dans sa stratégie d'investissement avec 500 millions d'euros de crédits à la clé. Mais, dans le débat mené en présence de Marc Daunis, sénateur-maire de Sophia Antipolis, il fut surtout question de fiscalité des entreprises.

On retiendra que le dialogue a été bel et bien engagé. Benoît Hamon a rappelé qu'il avait été lui-même chefs d'entreprise. Côté dirigeants on a parlé technopole et entreprises high tech. Gérard Giraudon, président du Club des Dirigeants de Sophia et directeur du site d'Inria a fait valoir les atouts de la technopole et du high tech. Pascal Flamand, fondateur de Janua et président de la commission Open Source a plaidé pour le logiciel libre pourvoyeur de services et d'emploi non délocalisables. Sabrina Coccia, directrice de Telecom Valley a présenté le challenge "jeunes pousses", tandis qu'Yvon Grosso, en tant que président de l'UPE06 et donc représentant du Medef, attaquait sur la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et le durcissement de la fiscalité des entreprises.

Benoît Hamon a répondu, parlant solidarité, réduction du déficit budgétaire. Il a aussi tout au long de ses réponses insisté sur l'intérêt de défendre l'Economie Sociale et Solidaire et sur une nécessaire coexistence avec l'économie marchande. A titre d'exemple, il s'agit dans le secteur du recyclage de faire en sorte qu'Emmaus puisse continuer à exister alors que Veolia investit ce secteur. L'Economie Sociale est solidaire, celle des Scop mais aussi des associations, représente 10% du PIB et 2,4 millions d'emplois a-t-il insisté. Il ne faut pas faire l'impasse sur elle. Les deux modèles doivent coexister et il est important que, quel que soit leur modèle, "les entreprises puissent trouver un interlocuteur et un financement dont elles ont besoin."

Pour conclure Marc Daunis, souligna que l'innovation doit être aussi sociale et que le territoire de Sophia Antipolis se devait de devenir un modèle d'excellence dans ce domaine. C'est sur ce thème que Benoît Hamon est reparti à l'hôtel de ville de Valbonne pour procéder à la signature d'une déclaration commune d’engagement en faveur de l’économie sociale et solidaire par Michel Vauzelle, président de la Région PACA, Marc Daunis, sénateur-maire de Valbonne et Marie-Louise Gourdon, vice-présidente du Pôle Azur Provence et conseillère générale. L'ESS mise en application sur le terrain. Le ministre est ensuite reparti pour Nice Acropolis où il intervenait à l'occasion du 40ème Congrès de la Mutualité française.

Gérard Giraudon, président du Club des dirigeants de Sophia Antipolis a eu l'occasion de présenter les atouts de la technopole.

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