Bourse : après l'Europe, Wall Street à la fête (Dow Jones à +11,08%)

Posté mar 14/10/2008 - 07:00
Par admin

Cette fois, le message de soutien au secteur bancaire donné par les Etats semble avoir été entendu. Tout au moins par les boursiers. Ainsi hier, les places financières européennes ont connu une journée de hausse historique, les indices progressant de plus de 10% (11,18% pour le CAC 40 !). Cette nuit, Wall Street a confirmé. Dow Jones et Nasdaq avaient, à l'ouverture hier, embrayé sur les bons chiffres européens. Dans la nuit, la progression s'est encore accélérée pour terminer là aussi sur des hausses records qui entreront dans l'histoire : +11,08% pour le Dow Jones qui repasse le seuil des 9.000 points (9.387 points) et + 11,81% pour le Nasdaq. Fermé hier pour cause de jour férié, Tokyo prend part actuellement à la fête. A mi-séance, le Nikkei, gagne près de 13%. Inoui !

 

Il est vrai que l'Europe a frappé fort hier. Globalement, le plan d'action concerté mis en œuvre par les 15 pays de la zone euro en soutien du système financier se monte à 1.700 milliards d'euros (dont 360 milliards d'euros d'engagement pour la France) ! Astronomique ! De quoi donner le tournis et rétablir une confiance sérieusement ébranlée ces derniers temps. Reste que dans les périodes d'euphorie, comme dans celles de grosse déprime, il faut raison garder. Les fondamentaux économiques n'ont pas pour autant changé en profondeur d'un coup de baguette magique.

 

Ainsi, pour Boursorama, "beaucoup d'économistes ne voient pas très bien en quoi la pluie de centaines de milliards en faveur des banques va arranger le sort des petits emprunteurs acculés à la banqueroute personnelle, ni comment cet argent va contribuer à relancer l'emploi puis la consommation (l'état de surendettement des ménages est astronomique)...", est-il noté. Le ralentissement économique en effet reste patent et l'immobilier américain, qui se trouvait au cœur du déclenchement de la crise, est toujours au plus bas avec un nombre de transactions dans le neuf qui, en septembre, n'a jamais été aussi faible.

 

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