De bons résultats en 2006 et de moins bons aussi pour les sociétés cotés de la Côte d'Azur. Celles qui sont en bourse et dont il est possible de suivre l'évolution du titre. Tour d'horizon.
La star 2006 évidemment, c'est NicOx. La société de biotechnologies de Sophia Antipolis, s'est envolée en bourse : la valeur de son titre a été multipliée par plus de 5 en un an. Elle a été dopée par les avancées de deux molécules phares dans la lutte contre l'arthrose et contre le diabète et par des perspectives ouvertes en ophtalmologie. Tandis que les accords passés par la start-up avec des laboratoires prestigieux comme Merck ou Pfizer ont permis de renforcer la confiance. Une belle revanche pour NicOx qui avait été traité, après l'euphorie de l'an 2000 (le titre était monté autour de 100 euros), comme une vulgaire penny-stock et dont l'action qui a terminé 2006 autour de 23 euros était tombée en-dessous de 2 euros.
Un plus en bourse aussi pour Virbac à Carros. Poids lourds du secteur pharmaceutique français et l'un des grands comptes azuréens, il a redressé la barre en 2006. Son titre a gagné 20% et a donc fait mieux que le CAC 40 (17,5%). Virbac avait souffert en 2005, en raison notamment des déboires de la filiale américaine. Cet épisode a été clos en 2006, tandis que de nouveaux produits vétérinaires ont amélioré la rentabilité du groupe.
Arkopharma au Broc, n'a pas eu cette chance. Depuis fin 2004, le laboratoire de santé par les plantes connaît un trou d'air avec des ventes en baisse. En panne de croissance, Arkopharma s'est administré en septembre un véritable "remède de cheval" avec la suppression d'un tiers des produits de son catalogue. Le titre en 2006 a pâti de la situation : moins 20%. A suivre en 2007.
Autre belle affaire azuréenne, sur le créneau des yachts de luxe, Rodriguez Group a baissé en bourse, même si son carnet de commandes reste plus fourni que jamais. Le titre a perdu environ 20%, suite notamment à une baisse d'activité dans la vente de bateau d'occasion. Du même coup son chiffre d'affaires annuel (447 millions d'euros quand même) a été moins élevé que prévu. Un plan stratégique a été lancé en septembre pour limiter cette activité revente. Il devrait porter ses fruits dès le début 2007.
Soditech, la société d'ingénierie mécanique high tech de Sophia avait joué les stars 2005 en bourse. En 2006, le titre a perdu en revanche près de 30%, en raison d'un redressement de la société moins rapide qu'envisagé. Depuis le 1er janvier cependant, Soditech a gagné 10%.
A signaler encore dans le domaine de la parfumerie, Robertet à Grasse. Son titre a baissé de près de 10% en 2006. La parfumerie est à la peine. Mais le chiffre d'affaires (plus de 220 M), est en hausse de 11% sur les 9 premiers mois de l'année. D'où de meilleures perspectives 2007.
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L'éco de la Côte.