Plus d'une centaine de participants ont réfléchi aux enjeux liés à l'éthique de la relation de soins en cancérologie lors de la première université d’automne du Cercle de Réflexion de l’Oncologie Libérale (C.R.O.L) qui s'est tenue ce week-end à Cannes, à l’hôtel Palais Stéphanie sur le thème "la personne dans la relation de soins". Le C.R.O.L. réunit les médecins de plus d’une vingtaine de centres privés de soins en cancérologie qui mettent en avant une prise en charge pluridisciplinaire du patient atteint de cancer. Cela autour d'une question : celle de la place laissée à l’individu en prise avec une cancérologie faite pour lui de protocoles, de statistiques et de chiffres.
Quelle place est il laissé à l’humain, questionnent-ils quand les référentiels et les recommandations de bonnes pratiques orientent et contraignent les choix du médecin ? Lorsque les logiques comptables et économiques tiennent nécessairement une place importante en situation de contrainte financière ? Quand tout un chacun veut "être acteur de sa santé"? Quand, à l’ère de l’information, les médias ont influencé de manière importante la perception que le public a de la maladie ?
Pour tenter de répondre à ces questions, le colloque a fait appel à des chercheurs, des économistes, des philosophes, des praticiens de renommée internationale dont :
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