Cannes : La Traviata au Palais des Festivals

Posté jeu 21/02/2013 - 09:58
Par admin

Classique des classiques, La Traviata, l’opéra le plus populaire de Verdi sera joué dimanche à cannes au Palais des Festivals. Une œuvre dans lequel Verdi met à nu la mauvaise conscience de la société en pointant du doigt les préjugés de la bourgeoisie qui brisent le destin de cette femme qui va trouver la rédemption dans l’amour et la mort. Mais La Traviata n’est pas seulement un mélodrame social, c’est surtout l’opéra de l’amour absolu, total et triomphant qui continue malgré la mort.

Cannes : La Traviata au Palais des Festivals

La Traviata, l'opéra de Giuseppe Verdi dans une mise en scène de Pierre Thirion-Vallet (DR Marie Julliard)

Pour célébrer l’Année Verdi organisée à l’occasion du 200ème anniversaire de la naissance du compositeur italien, le Palais des Festivals accueille dimanche La Traviata, sans doute l’opéra le plus populaire de Giuseppe Verdi. Bouleversé par l’adaptation théâtrale de La Dameaux camélias, le roman d’Alexandre Dumas fils, Verdi a composé La Traviata dans lequel il met à nu la mauvaise conscience de la société en pointant du doigt les préjugés de la bourgeoisie qui brisent le destin de cette femme qui va trouver la rédemption dans l’amour et la mort. La Traviataraconte l’histoire d’amour entre Violetta, une courtisane mondaine, et Alfredo Germont, un fils de bonne famille. Profitant de l’absence de son fils, Giorgio Germont accuse violemment Violetta de ruiner Alfredo et parvient à la convaincre de rompre leur liaison. Lorsque Alfredo reçoit la lettre d’adieu de Violetta, il s’effondre de désespoir. Convaincu de sa trahison, il jure de se venger, mais il ne sait pas encore que cette dernière se meurt.

L’opéra de l’amour absolu

Chaque acte s’inscrit dans le parcours émotionnel de Violetta qui, entrée dévoyée au premier acte, sort en martyre au dernier. L’œuvre entière est balayée par ce double mouvement d’ascension intérieure et de déchéance sociale progressive. Mais La Traviata n’est pas seulement un mélodrame social, c’est surtout l’opéra de l’amour absolu, total et triomphant qui continue malgré la mort. Amore e morte, amour et mort, était d’ailleurs le premier titre choisi par Verdi et ces deux pierres de touche de notre existence sont aussi celles de la mise en scène de Pierre Thirion-Vallet, conçue comme un huis-clos où se débattra avec acharnement une dévoyée assistant impuissante à sa condamnation et dont la maladie et la mort lui rappelleront que ce n’est pas elle qui décide de son sort. Une mise en scène épurée cherchant avant tout à mettre en avant l’intrigue et la musique de Verdi. Au final à un opéra criant de vérité, où la passion, la souffrance et le sacrifice sont dépeints avec une grande justesse, ce qui explique pourquoi La Traviata est devenu le classique des classiques et l’un des opéras les plus acclamés au monde.

La Traviata de Giuseppe Verdi – Mise en scène de Pierre Thirion-Vallet – Grand Auditorium du Palais des Festivals – Cannes. Dimanche 24 février à 16h.       

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