Cannes : le Budget 2012 en examen
Le Budget 2012 de la Ville de Cannes a été voté ce matin en Conseil Municipal. Rencontre avec l’Adjoint aux Finances, Max Artuso, pour évoquer ce budget qui s’inscrit dans une double logique de rigueur et de performance. Un budget qui se veut également anti-crise avec des crédits supplémentaires alloués pour les personnes en difficulté, ainsi que le maintien d’un niveau d’investissement assez élevé afin de stimuler l’économie cannoise.
Le Complexe sportif Montfleury qui sera l'un des grands équipements structurants inscrits au Budget 2012 de la Ville de Cannes
Examen ce matin au Conseil Municipal du Budget 2012 de la ville de Cannes. Un budget qui s’élève à 301 millions d’euros pour le Fonctionnement et à 143 millions d’euros pour l’Investissement. Pour Max Artuso, l’adjoint aux Finances, ce budget s’inscrit dans une double logique de rigueur et de performance. Rigueur car il est conçu sur une gestion maîtrisée des finances publiques, avec la poursuite d’une politique de réduction des dépenses de fonctionnement et de diminution de l’endettement de la ville, tout en maintenant inchangés les taux d’imposition communaux. Performance car il est bâti sur des objectifs ambitieux avec le maintien d’un niveau d’investissements élevé, sans pour autant négliger les dépenses de solidarité afin de venir en aide aux personnes les plus fragiles. Le budget du CCAS augmentera ainsi de 800 000 euros en 2012, tandis qu’un SAMU de jour sera créé à compter du 1er février.
Un budget anti-crise
Pour le 1er Adjoint, David Lisnard, ce budget peut même être qualifié d’anti-crise avec cette protection des personnes en difficulté, mais aussi la stimulation de l’activité générée par 65 millions d’euros consacrés aux grands équipements structurants, dont les plus emblématiques seront la reconstruction de l’école Marcel Pagnol, transformée en une véritable « école-jardin » à haute qualité environnementale ; la renaissance du complexe sportif Montfleury et la réalisation de la piscine olympique de La Bocca. Des investissements financés sans avoir besoin de recourir à l’emprunt grâce aux excédents budgétaires dégagés lors des exercices 2010 et 2011. Une aubaine à un moment où beaucoup de collectivités locales ont du mal à obtenir auprès des banques les crédits dont elles ont besoin.
