Cannes : le front anti-Brochand tente de se reconstituer autour de Philippe Tabarot

Posté jeu 13/03/2008 - 09:25
Par admin

Cannes : le front anti-Brochand tente de se reconstituer autour de Philippe Tabarot

A Cannes, il n'y a pas que le MIPIM qui mette la Croisette en effervescence ! L'échec de la fusion des deux listes d'opposition à Bernard Brochand (les deux DVD Philippe Tabarot à 23,68% et Jean Martinez à 20,87% au premier tour) a mis en ébullition les troupes des deux challengers. Ainsi, hier, Michel Mouillot, l'ancien maire de Cannes qui avait apporté son soutien à Jean Martinez a crié à la trahison de son candidat. Il a accusé Jean Martinez de ne pas avoir accepté la fusion avec Philippe Tabarot et d'avoir fait en sorte le jeu du maire sortant, candidat à un second mandat (Bernard Brochand avait obtenu 36,97% des voix au premier tour des municipales). Du coup Michel Mouillot, qui s'était fait ovationner fin janvier dans un grand meeting de Jean Martinez, a appelé hier sans ambiguïté à voter Tabarot pour faire barrage à Brochand.

 

Dans ce grand mouvement de colère, il a d'ailleurs été suivi par 13 des colistiers de la liste de Jean Martinez. Suivant leur ordre sur la liste Chantal Corot, Charles Hartchenko, Michel Émeriau, l'éditeur du Cannois déchaîné sur le Web, Jean-Luc Kalfon, Anny Mardiguian, Albert Achache, Christian Tordella , Caroline Berry, Amélie Linke, Sarah Bellone, Eddy Vernier et Claudie Lévitan se sont désolidarisés de Jean Martinez. Du côté des autres listes, Philippe Buerch, "au nom de l'intérêt général" et l'écologiste Jean-Pierre Villon (autour de 2,5% des voix chacun au premier tour) ont appelé également à voter Philippe Tabarot. Ainsi hier, mercredi, après la grande douche froide de l'échec des négociations de la veille, un front anti-Brochand commençait à se reconstituer.

 

Mais Jean Martinez, de son côté, n'en démord pas. Hier il a rassemblé ses partisans en vue du second tour, déclarant qu'il n'était ni acheté (ce que ses amis d'hier et adversaires d'aujourd'hui laissaient entendre) ni à acheter et clamant "pouvions nous nous associer à un clan ?" (en l'occurrence celui des Tabarot). Et de réaffirmer qu'il allait se battre, rester jusqu'au bout, réfutant d'être l'allié objectif de Bernard Brochand, lui qui affirme n'avoir qu'un allié objectif : les Cannois. Cannes-Dallas, ton univers impitoyable…

 

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