Cannes : O'Sol lève 3 M€ sur ses solutions de travail nomade

La startup portée par Idriss Sisaïd, Enrique Garcia Bourne et Maxime Cousin vient de lever 3 M€ auprès d'investisseurs locaux et nationaux. L'illustration d'un repositionnement réussi : O'Sol, qui avait initialement lancé des générateurs solaires portables intelligents, a adapté ses technologies venues du spatial pour développer des "Osol bases" et des "Pico" qui répondent à la révolution en cours du travail nomade. Succès.

Osol Base

C'est la confirmation d'un repositionnement réussi pour la startup cannoise O'Sol : elle vient d'annoncer une levée de fonds de 3 M€, levée réussie auprès d'investisseurs locaux et nationaux pour déployer en Europe sa solution d’énergie nomade. Annoncée ce mardi matin, la levée de fonds est souscrite par un panel d'investisseurs high tech. On y trouve à la fois des entrepreneurs implantés sur le territoire comme Christophe Courtin (Courtin Real Estate et Flex-0), Anny Courtade (présidente de Lecasud), César Camy (président de la startup 1Check et coprésident de la French Tech Côte d'Azur,) ou encore Yvon Grosso (Lansio Invest). (Photo DR : l'Osol base et ses dix Pico).

Une palette d'investisseurs high tech

Une palette dans laquelle s'inscrivent aussi des investisseurs parisiens comme Romain Afflelou (family office Afflelou, Cosmo Connected), Frédéric Metge (président de la commission finance du Comité Richelieu), Clément Alteresco (fondateur de Morning, challenger français de WeWork), Charles-Antoine Beyney (Président et co-fondateur de BSO Network Solution), Melting Capital (la structure d'investissement de Laurent Silva et du rugbyman Thierry Dusautoir)…

Des générateurs solaires portables aux "Osol bases" pour le travail flexible

Autant d'investisseurs qui parient sur le repositionnement d'O'Sol qu'ont initié ses actionnaires et fondateurs Idriss Sisaïd, Enrique Garcia Bourne et Maxime Cousin. Car initialement, O'Sol s'était fait connaître pour ses générateurs solaires portables, automatisés et intelligents, particulièrement utiles pour les ONG qui interviennent lors de catastrophes. Avec cette innovation, O'Sol avait remporté en 2014, le concours d'innovation ActinSpace qui vient récompenser les usages des technologies spatiales. Issue de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et du CNES, O’Sol a adapté ces solutions d’énergie nomade au monde de l’entreprise pour répondre au besoin de flexibilité des travailleurs.

C'est aussi son nouveau produit phare qui intéresse aujourd'hui les investisseurs : ses "Osol bases" pour les environnements de travail flexibles et ses "Pico" qui permettent aux travailleurs nomades de ne pas se trouver en panne d'électricité, où qu'ils se trouvent. Ces deux produits phares, tout à fait complémentaires, viennent s'inscrire dans la révolution du travail en cours, processus que vient follement accélérer la crise sanitaire.

Répondre à un environnement de travail qui se métamorphose

La vision d'O'Sol ? L’environnement de travail se métamorphose. Il se veut plus flexible, modulable et évolutif. Les gens ne sont plus tout le temps assis dans leurs bureaux. Ils deviennent nomades à l'intérieur même de leurs entreprises, nomades dans des lieux sédentaires. De nouveaux modèles apparaissent : flex-office, hybride, nomade, home-office…Les structures électriques fixes ne sont pas faites pour ce bouleversement. Elles appartiennent au passé. O’Sol, permet de s'en libérer.

C'est ce qui a d'ailleurs intéressé, entre autres, Startway, pour ses centres de coworking. O'sol lui permet de se libérer des câblages électriques inadaptés de ses locaux, simplement avec ces stations de batteries. Appelées Pico, les batteries (10 par station) offrent chacune plus de 20h d’autonomie aux collaborateurs. Avec cette source d’alimentation ultra-mobile, que ce soit en entreprise, dans un centre de coworking ou dans un espace extérieur, chacun peut travailler de n’importe où, sans restriction.

Etendre le rayon d'action à l'Europe

Depuis un an et demi, une cinquantaine d'"Osol Bases" ont été commercialisées pour des grands groupes ou des écoles. La startup qui partira à la rencontre de grands investisseurs la semaine prochaine dans le cadre de French Tech Rise (elle fait partie des cinq startups sélectionnées par French Tech Côte d'Azur) espère en commercialiser 500 l'an prochain. Et surtout, avec ces moyens financiers supplémentaires, étendre son rayon d'action à l'Europe.

 

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OSol travai en extérieur

Photo DR : avec O'Sol, la possibilité de travailler partout, même en plein air. 

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