Cannes : SMOS, le satellite d'observation de la cryosphère

Posté jeu 19/07/2007 - 12:45
Par admin

Cannes : SMOS, le satellite d'observation de la cryosphère

Un nouveau satellite destiné à améliorer notre connaissance des phénomènes climatiques de notre planète et la précision des modèles représentant ces phénomènes sort des salles blanches de Thales Alenia Space à Cannes. Le « mating » (assemblage de la charge utile MIRAS et de la plate-forme PROTEUS) du satellite d’observation SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) s’est déroulé en effet dans les salles d’intégration de l'établissement de Cannes de Thales Alenia Space.

 

SMOS, dont le lancement est prévu en 2008, est une mission d’observation menée conjointement par trois agences spatiales européennes : l’ESA, European Space Agency (Agence spatiale européenne), le CNES, Centre National d’Etudes Spatiales (Agence spatiale française) et le DDTI le Centre for Development of Industrial Technology (Agence spatiale espagnole). C’est la seconde mission développée dans le cadre du programme "Planète Vivante" de l’ESA. SMOS est basé sur la plate-forme PROTEUS (Plate-forme Reconfigurable pour l’Observation, les Télécommunications et les Usages Scientifiques) développée par le CNES et Thales Alenia Space. Ce concept est déjà validé en vol au travers des missions Jason-1, CALIPSO et COROT.

 

La charge utile MIRAS (Microwave Imaging Radiometer using Aperture Synthesis) du satellite SMOS a été construite par EADS-CASA en Espagne. Le satellite SMOS est désormais prêt pour démarrer la phase d’intégration finale et les essais d’environnement sous la responsabilité de Thales Alenia Space.

 

Les données acquises par la mission SMOS vont contribuer à approfondir notre compréhension du cycle de l’eau sur la Terre et à améliorer les prévisions météorologiques en particulier en ce qui concerne les phénomènes extrêmes et les prévisions climatiques saisonnières. Le deuxième objectif de la mission SMOS est de fournir des informations sur les régions recouvertes par la neige ou la glace, contribuant ainsi à l’étude de la cryosphère. Il permettra notamment un meilleur suivi du cycle de l’eau à la surface du globe grâce à la surveillance de la quantité d’humidité dans la végétation, de la couverture neigeuse et de la structure des glaces.

 

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