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Carburants : les distributeurs ne tiennent pas leurs promesses selon l'UFC-Choisir

"Les distributeurs de carburant ne tiennent pas leurs promesses" constate dans un communiqué l’UFC-Que Choisir. Pour l'association de consommateurs les engagements qu’ils avaient pris le 10 novembre auprès de la ministre de l’Economie n’ont pas été tenus. "En effet, depuis cette date, la marge de distribution, au lieu de diminuer, s’est accrue et a atteint des niveaux historiquement élevés". Et de noter qu'en "décembre, selon le relevé de l’Union française des industries pétrolières, cette différence est de 8,8 centimes au litre pour l’essence et de 9,5 centimes au litre pour le gazole. En octobre, soit juste avant la négociation entre Christine Lagarde et les pétroliers, les marges de distribution étaient de 7 centimes pour l’essence et le gazole. Les pétroliers ont donc augmenté de 2 centimes leur marge. En d’autres termes la négociation ministérielle, qui visait à tasser les marges de distribution du carburant, a produit l’effet exactement inverse !"

"Les distributeurs de carburant ne tiennent pas leurs promesses" constate dans un communiqué l’UFC-Que Choisir. Pour l'association de consommateurs les engagements qu’ils avaient pris le 10 novembre auprès de la ministre de l’Economie n’ont pas été tenus. "En effet, depuis cette date, la marge de distribution, au lieu de diminuer, s’est accrue et a atteint des niveaux historiquement élevés". Et de noter qu'en "décembre, selon le relevé de l’Union française des industries pétrolières, cette différence est de 8,8 centimes au litre pour l’essence et de 9,5 centimes au litre pour le gazole. En octobre, soit juste avant la négociation entre Christine Lagarde et les pétroliers, les marges de distribution étaient de 7 centimes pour l’essence et le gazole. Les pétroliers ont donc augmenté de 2 centimes leur marge. En d’autres termes la négociation ministérielle, qui visait à tasser les marges de distribution du carburant, a produit l’effet exactement inverse !"

 

L'impact de cette hausse a été comptabilisé par l'UFC Que Choisir : sur un mois, une dépense supplémentaire de 35 millions d’euros (400 millions d’euros sur une année). L'association trouve aussi vraiment incroyable que les pétroliers n’appliquent pas la seule mesure qu’ils avaient acceptée. "A l’heure où le prix des carburants bat des records, il est pour le moins déplacé de la part du distributeur d’augmenter sa rémunération". L’UFC-Que Choisir estime donc "qu’il est urgent que la mission d’évaluation et de contrôle de l’Assemblée Nationale, envisagée lors de l’examen de la loi de Finances, se constitue pour faire un bilan global des engagements des groupes pétroliers et effectuer des propositions tant sur le prix, que sur l’investissement des pétroliers dans le raffinage et leur contribution à la réduction de la dépendance des consommateurs au pétrole".

 

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