CASA : le réseau Envibus de nouveau paralysé par la grève
Depuis lundi, un mouvement de grève paralyse les transports en commun de la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis, moins d'un an après la fin d'un conflit social de 75 jours. L'association TRAVISA demande la résolution rapide et durable du conflit.
On pouvait penser que la paix avait été signée pour quelque temps. Les transports en commun de la CASA (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis) avaient pu parvenir à un accord avec les salariés de la SOMA vers la fin août 2005 après une grève de 75 jours ! L'un des plus longs conflits sociaux jamais observé en France dans les transports urbains. Et puis, patatras. Tout a de nouveau basculé au début de la semaine avec, dès lundi, le début d'une grève d'Envibus, qui depuis paralyse le réseau de bus de la CASA. Au cœur de ce nouveau mouvement des revendications salariales des chauffeurs. Ces derniers estiment également que les promesses qui leur ont été faites à l'issue de la première grève n'ont pas été toutes tenues. Côté CASA, on fait valoir le rattrapage des salaires par rapport à ce qui est pratiqué dans la région et une hausse de 15% des rémunérations sur une année. Cela en assurant que la collectivité ne pouvait pas aller au-delà.Ce nouveau mouvement, qui pénalise tout particulièrement la technopole de Sophia Antipolis soulève aussi la crainte d'un conflit long. Sur la technopole, l'association TRAVISA a souhaité aussi réagir à l'annonce d'une nouvelle grève sur le réseau Envibus. Dans un communiqué, l'association rappelle que la Communauté s'est dotée d'un projet d'agglomération mettant l'accent sur les alternatives à la circulation automobile.Elle demande aussi "que des négociations soient ouvertes immédiatement entre les représentants des chauffeurs et leur direction, et que le problème qui nous semble être le même que l'année dernière (questions salariales) soit réglé une fois pour toute".Le communiqué ajoute : "nous demandons également que la CASA, en accord avec son projet d'agglomération, offre le cadre, la logistique et le conseil nécessaires pour une résolution rapide et durable du conflit. Les usagers pourraient y voir un signe positif pour l'avenir, les partenaires donnant un signe fort de maturité dans leurs relations.Nous demandons enfin qu'Envibus et les partenaires sociaux mettent en place un mécanisme d'alerte, qui permettrait à l'avenir d'ouvrir des négociations avant d'en arriver à la pire des situations pour l'usager: la grève".