CEIF : une nouvelle approche d'accompagnement global de l'entreprise

Posté mer 06/06/2007 - 15:20
Par admin

CEIF : une nouvelle approche d'accompagnement global de l'entreprise

C'est une nouvelle approche d'accompagnement global de l'entreprise, à l'usage des TPE et des PME-PMI que propose Thierry Perpère, avec CEIF Developpement, cabinet de coaching d'entreprise et d'ingénierie fiscale installé à Sophia antipolis. "Les entreprises ont aujourd'hui une lecture trop verticale de leur activité, ce qui réduit la veille, la compréhension des projections de son métier", estime Thierry Perpere. "Notre mission, c'est de rendre au chef d'entreprise et à ses équipes une lecture des performances de l'entreprise, de ses schémas de fonctionnement et de ses problématiques".

 

Tarifs et méthodes adaptés aux petites entreprises

 

Venant d'un grand groupe de consulting, Thierry Perpère trouve dommage que les plus petites entreprises ne se sentent pas concernées par une expertise d'accompagnement, parce qu'ils l'estiment actuellement surdimensionnés en terme de tarif et en terme de déclinaison du travail (audit papier de 200 pages, approche parcellaire des différents mécanismes structurels de l'entreprise, etc.). "J'ai cherché aussi à adapter pour les petites entreprises et les PME-PMI à la fois le tarif et la méthodologie (le travail que font ensemble le consultant et les différentes compétences de l'entreprise)".

 

"Le challenge quand j'ai quitté le grand groupe de consulting, c'était de désenclaver une prestation que je trouvais élitiste et la rapporter à un tissu économique dont 80 % est composé de petites entreprises. De leur côté, les entrepreneurs doivent comprendre qu'ils peuvent avoir besoin de se faire accompagner. Qu'un métier ne suffit pas. Qu'il est épaulé par des règles non seulement de gestion mais des règles et des protocoles dédiés à l'organisation et au développement. "

 

Arrêter de faire des bouts d'essai

 

"L'entrepreneur en effet, est quelqu'un qui a un métier en main mais qui ne comprend pas forcément les projections de son métier,poursuit Thierry Perpère. Il est nécessaire d'arrêter de faire des bouts d'essais et de réfléchir à un scénario qui permette d'atteindre son objectif général via des objectifs d'étape. A ce moment, il s'aperçoit le plus souvent que toutes les réponses existent déjà dans l'entreprise et sont seulement mal ordonnancées. Notre méthode consiste à procéder par réglage en s'appuyant sur les existants pour valoriser cette projection et faire en sorte qu'elle fonctionne dans l'entreprise."

 

Des exemples ? "A ma première surprise c'est le domaine médical qui s'est imposé à moi. Un cabinet médical qui venait d'acquérir un appareil sophistiqué avait engagé plus d'une dizaine de collaborateurs. Le cabinet médical était du même coup devenu une véritable entreprise et se trouvait dépassé par cela. La solution a été de définir un protocole technique et thérapeutique et de l'héberger dans des structures situées à l'international.

 

Autre cas : une société prestataire d'un site aéroportuaire voulait céder une partie de son activité qui se trouvait peu rentable. La réponse a été en fait de ne plus vendre dans le sens où la réorganisation de cette activité lui avait redonné de la rentabilité. Une entreprise de transports par cars a compris l'intérêt d'une réorganisation globale de ses activités pour retrouver de la marge (dépôts de cars, contrats de travail, proportion des rotations urbaines et inter-urbaines, etc.). "

 

"La demande de l'entrepreneur ne correspond pas forcément à la demande de l'entreprise"

 

Le processus  mis au point comporte quatre grandes étapes.

Phase 1 : définition et compréhension des objectifs. "Nous aidons le dirigeant ou le groupe dirigeant à formuler les vrais besoins. Sur cette étape, nous nous heurtons souvent à une valeur affective dans la formulation qui pollue l'objectivité. La demande de l'entrepreneur ne correspond pas forcément à la demande de l'entreprise. Les schémas de tolérance affectent la productivité de l'entreprise (ex : le chef d'entreprise complaisant par rapport à lui-même, ou des situations qui se sont installées dans l'entreprise par la routine ou encore tel collaborateur recruté parce que issu d'une relation, etc.). A travers l'expression des besoins, on définit le réel objectif de l'entreprise, celui qui correspond à son rythme, ses moyens et ses prétentions."

 

Phase 2 : compréhension des mécanismes et scénario matérialisant l'objectif. "Nous faisons passer un IRM à l'entreprise pour comprendre où se situent les points d'ancrage (possibilités financières, compétences, connaissance du marché, éligibilité en terme de qualité, compréhension du développement). Cette observation fine nous permet de bâtir une passerelle stratégique vers l'objectif final : les méthodes à animer qui vont impacter toutes les strates de l'entreprise (juridique, fiscal, financier, RH, codes d'activité, etc.). Dans cette phase seront déclinées les différentes étapes, elles mêmes ponctuées par des périodes de maturation afin que l'ensemble des initiatives soient intégrées par l'entreprise et puisse valider l'étape suivante (chaque étape reste autonome et fonctionnelle)."

 

Phase 3 : l'accompagnement et l'animation du travail. "Les sessions de travail sont réalisées dans l'entreprise avec le dirigeant et toute personne concernée. Elles n'excèdent pas 2 heures afin de ne pas immobiliser l'outil de travail de l'entreprise. La préparation a été faite en amont au cabinet. De son coté le cabinet construit un pilote de productivité comprenant de deux éléments : le plan de charge comptable (ce que coûte chaque code d'activité de l'entreprise par minute, etc.) et la chaîne de fabrication de chiffre d'affaires. Concernant cette chaîne de fabrication, il s'agit de la définir, de lui donner une chronologie, ce qui permet d'indiquer une marge à chaque prestation (service ou produit vendu de l'entreprise). A partir de là il apparaît toutes les règles de décisions nécessaires aux actions correctives ainsi qu'au pilotage de l'entreprise. "

 

Phase 4 : l'atteinte de l'objectif. "L'objectif, c'est aussi de construire l'autonomie de l'entreprise sur le travail que nous avons fait ensemble. Il faut être l'artisan de son entreprise tout autant que l'artisan de ses décisions. Sur le cahier des charges, nous n'intervenant qu'en immersion par demi-journée ou journée complète en entreprise quand c'est nécessaire. A ce stade là entreprise a pris un nouveau chemin, a réorganisé son process d'activité, a réorienté son axe de collaboration, son système de partenariat. Elle se trouve repositionnée sur sa vraie trajectoire."

 

Contact

www.ceifdeveloppement.com

 

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