Centrium, NATURAE : la foncière Courtin Real Estate accélère à Sophia

Il a surgi dans le paysage immobilier de la technopole voilà deux ans. Mais déjà, la foncière Courtin Real Estate qu'a lancée Christophe Courtin après avoir vendu la start-up Santiane qu'il avait fondée à Nice est montée en puissance avec un patrimoine de 21.000m2 d’actifs immobiliers. Elle a encore accéléré cet été avec la mise en chantier de Centrium, programme de rénovation du Village d'Entreprises (13.500 m2) et le lancement du programme NATURAE (6.000 m2), sur l'ancien site de KPMG.

Vue du projet Naturae

Il est aussi rapide dans l'immobilier de bureaux à Sophia Antipolis qu'il l'avait été dans l'assurance avec la start-up Santiane. Christophe Courtin, après avoir vendu en 2015 la "fusée" Santiane qu'il avait fondée à Nice en 2006, a surgi dans le paysage immobilier sophipolitain il y a un peu plus de deux ans en lançant CRE (la foncière Courtin Real Estate). Et cet été, il a accéléré autour de deux opérations : le démarrage du grand chantier de Centrium (réhabilitation lourde de l'ancien Village d'entreprises de la technopole au carrefour des Bouillides) et, nouveau, la mise en orbite de NATURAE, un nouveau programme immobilier rue Albert Einstein, à proximité de la place Sophie Laffitte, sur le site que vient d'abandonner KPMG parti s'installer à Nice. (Photo DR ci-dessus : un dessin du projet NATURAE)

#NATURAE : démolition et reconstruction de l'ancien bâtiment KPMG

Une nouvelle opération que Christophe Courtin mène tambour battant. Sur ce site "historique" de la technopole (appartenant à KMPG SA il fut créé en 1989), tout comme l'est celui du Village d'entreprises, il a avancé très vite. Cette dernière acquisition a été signée en juillet 2019 auprès de KPMG SAS à la suite d’un appel d’offres national que Courtin Real Estate a remporté devant 7 autres prétendants. Un mois plus tard, CRE avait monté son projet avec l'aide de l'architecte niçois Jean-Paul Gomis (Park Hôtel, Palais Maeterlink, Hôtel Plaza, Université St Jean d’Angely...etc) et pouvait déposer un permis de construire le 8 août. Un temps record!

Contrairement aux autres opérations de rénovation qu'il a menées sur la technopole, il s'agit ici carrément d'une démolition suivie d'une reconstruction en une seule phase de 2 nouveaux bâtiments interconnectés. L'immeuble de KPMG d'une surface de 1.000 m2 sera ainsi détruit pour permettre une densification par la hauteur avec un ensemble d'une surface de 6.000 m2 de bureaux, 260 places de parking dont plus de 80% enterrées. Jean Paul Gomis, à qui a été confiée la réalisation architecturale, a créé un programme dans un cadre architectural résolument contemporain et offrira des espaces de travail flexibles, polyvalents et entourés de verdure.

Une livraison envisagée au 3ème trimestre 2021

Comme pour Centrium, les plateaux sont largement ouverts sur le paysage environnant et bénéficieront de terrasses à chaque niveau ainsi que d’un toit terrasse végétalisé sur un des bâtiments. CRE, qui annonce avoir déjà recueilli de nombreuses marques d’intérêt de la part de groupe internationaux, grandes entreprises et de PME high tech, envisage de lancer le chantier dans le courant du 2ème trimestre 2020 pour être en mesure de livrer le site au 3ème trimestre 2021.

L'atout-maître de Christophe Courtin? C'est ce concept de rénovation d'un immobilier d'entreprise sophipolitain des premières heures de la technopole qui, ne correspondant plus aux standards actuels, devient très difficiles à louer. Un concept qui plait tout particulièrement aux élus, soucieux de développer la technopole en respectant l'environnement, sans "manger" la forêt et en évitant de laisser trainer des friches industrielles tertiaires. Particulièrement important à l'approche des municipales alors qu'un collectif, mysophiaantipolis.org, s'est levé contre "Open Sky et le bétonnage de Sophia" et s'emploie à dénoncer "20 Projets, plus de 500 000 m2 de béton à Sophia Antipolis d'ici 2030".

Le concept d'une construction écoresponsable

"Que ce soit dans les opérations déjà terminées comme "Space Antipolis" ou “Nova Sophia” inaugurée en avril, ou celles en cours comme Centrium, nous avons pour souci la préservation des arbres", explique Christophe Courtin. "Et quand nous devons en supprimer, nous en replantons trois fois plus qu'il n'en a été abattu. Nous sommes sensibles également au maintien de la perméabilité des sols en n'augmentant pas les zones couvertes existantes et en créant des bassins de rétention qui n'avaient pas été prévus à l'époque dans les immeubles anciens que nous réhabilitons. C'est un point qui a son importance au regard des risques d'inondations."

"Ainsi NATURAE disposera avec ce nouveau site de plus d’arbres que le site existant et sera équipé d'un bassin de rétention de 300 m3. D'autre part, dans cet esprit de construction écoresponsable, le bâtiment utilisera notamment l’énergie solaire (photovoltaïque) pour sa consommation énergétique. Enfin, notre attention est également portée sur l'architecture. Elle se doit de refléter la modernité et la qualité de la première technopole d'Europe." Recette gagnante. Elle a assuré la montée en puissance de la foncière CRE déjà propriétaire à ce jour de 21.000m2 d’actifs immobiliers répartis à Paris et Sophia Antipolis. Une foncière qui est bien décidée à ne pas en rester là et a pour objectif d’atteindre 60.000m² environ d’ici 2023. Après la "fusée" Santiane, la "fusée "Courtin Real Estate" est en route !

Les engins de chantier à l'oeuvre sur le site du Village d'Entreprises de Sophia Antipolis.

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