Christian Estrosi : le TGV à Nice légitimé par 12 millions de Français
Alors que doit s'ouvrir du 21 février au 21 juin le débat public sur le projet de Ligne à Grande Vitesse Provence Alpes Côte d’Azur, Christian Estrosi, président du Conseil général des Alpes-Maritimes accentue la pression. Lors d'une récente cérémonie des vœux il a affirmé devant 2.000 personnes que la légitimité du prolongement de la ligne TGV Méditerranée vers Nice, tenait dans les 12 millions de Français qui viennent chaque année sur la Côte d'Azur. "Ce sont ces douze millions de Françaises et de Français qui vont nous aider à obtenir ce TGV," a ajouté le président du Conseil général. Il estime que le seul million d'habitants des Alpes-Maritimes n'est pas suffisant pour faire le poids face à la Datar ou à Bruxelles.Le TGV pourrait arriver à Cannes sur un tracé nouveau qui passerait sous l'Esterel, puis pourrait continuer en souterrain jusqu'à Antibes et prendre ensuite la troisième voie SNCF en projet jusqu'à Nice. Il mettrait Nice à 4 heures de Paris contre plus de 5h30 aujourd'hui. Le premier obstacle est bien sûr son coût. Le débat qui s'ouvrira le 21 février prochain sera organisé par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP). Indépendante du Maître d’Ouvrage et de l’Etat, la CPDP intervient pour informer le public et pour favoriser sa participation aux nombreuses réunions programmées dans notre région. L'ensemble des modalités du débat public (calendrier, problématiques, composition de la commission…) sera donné au cours d’un Point-Presse vendredi 4 février 2005 à 9 heures à Nice.