Christian Estrosi, ministre de l'Industrie pompier et architecte (Le Monde)

"En tant que ministre de l'industrie, il s'inscrit dans les pas du chef de l'Etat", estime Pierre Jaxel-Truer qui, dans Le Monde, cherche à montrer comment le maire de Nice, "la ville la plus sarkozyste de France", mène son action à la tête de son ministère. "A Christine Lagarde, sa ministre de tutelle, il laisse les cénacles internationaux. Lui occupe le terrain, comme M. Sarkozy lorsque ce dernier était ministre de l'économie et des finances, pour tenter de montrer que l'Etat garde la main". Très volontariste, Christian Estrosi résume lui-même sa stratégie : faire le pompier et l'architecte. Le pompier, c'est celui qui tente d'éteindre les "incendies" industriels : Molex, Sanofi, Nortel, Philips et aujourd'hui Total à Dunkerque. L'architecte, c'est celui qui a lancé les Etats-Généraux de l'Industrie avec selon Le Monde, au-delà de sa fidélité pour Nicolas Sarkozy, une fascination pour Georges Pompidou et son "infatigable combat" pour l'industrie.

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