Cinq nouveaux sénateurs pour les Alpes-Maritimes

Posté lun 22/09/2008 - 08:20
Par admin

Cinq nouveaux sénateurs pour les Alpes-Maritimes

De ces sénatoriales qui se sont jouées hier, on retiendra principalement quatre points forts : l'élection avec Marc Daunis, d'un sénateur socialiste dans les Alpes-Maritimes, département qualifié comme le plus sarkozyste de France; le non renouvellement du mandat de Pierre Laffitte, le père de Sophia Antipolis; le score du "dissident" UMP Pierre Vestri qui créé la surprise avec 18,35% de voix et l'élection d'une femme, Colette Giudicelli, là aussi une première dans le département.

 

Ces sénatoriales 2008, de toutes façons, étaient celles du grand changement pour la représentation azuréenne au Sénat. D'une part, un seul des quatre sénateurs, Pierre Laffitte, se représentait. D'autre part la Côte disposait d'un sénateur de plus (cinq au lieu de quatre) et, enfin, le scrutin se jouait désormais à la proportionnelle. Il n'y a pas eu de détail : c'est à un renouvellement complet qu'a mené le vote des 1805 grands électeurs.

 

Sont ainsi élus

  • René Vestri, le maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat qui s'était engagé dans la course sous l'étiquette UMP-MEI-DvD
  • Jean-Pierre Leleux, maire de Grasse, vice-président du conseil général ;
  • Colette Giudicelli, 1ère adjointe au maire de Menton, vice-présidente du conseil général ;
  • Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer, vice-président du conseil général et de la Canca.
  • Marc Daunis, maire de Valbonne, conseiller régional et vice-président de la CASA

 

Ce sont eux qui représenteront désormais les Alpes-Maritimes au Sénat à la place de José Balarello, 82 ans, qui était en poste depuis 1984, Charles Ginésy, 86 ans, en poste depuis 1988, Jacques Peyrat, 77 ans, en poste depuis 1998 et Pierre Laffitte, 83 ans, en poste depuis 1985. Seul des quatre à se représenter, Pierre Laffitte réalise certes un score honorable (9,18% des voix) mais pas suffisant, coincé entre une forte liste UMP officielle et la multiplication des listes à droite comme à gauche.

 

L'UMP "officielle" de son côté, doit se contenter avec trois élus d'un contrat réussi "a minima". Même si René Vestri, vice-président du Conseil général comme le soulignait encore hier soir Christian Estrosi, fait partie de la famille UMP et y a été immédiatement réintégré, sa candidature a fait de l'ombre à la liste officielle. Dans l'interview qu'il a accordée à Emmanuel Maumon de Radio Côte d'Azur, René Vestri ne s'est d'ailleurs pas privé de regretter que l'accès à certaines mairies de sa famille politique lui ait été interdit.

 

Quant à Marc Daunis, son élection avait été rendue moins évidente avec l'absence de liste commune de gauche. Les forces de gauche se trouvaient ainsi divisées entre une liste PS-MRC-PRG (Alpes-Maritimes Solidaires), une liste du PC qui fait par ailleurs un bon score avec 6,49% et une liste des Verts. Le maire de Valbonne a montré qu'il avait pu rassembler autour de sa candidature. C'est désormais lui qui, entre autres, aura à défendre Sophia-Antipolis au Sénat.

 

On trouvera ci-contre les interviews des principaux acteurs de ces sénatoriales 2008, interviews prises "à chaud" par Emmanuel Maumon hier soir après la proclamation des résultats.

 

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